La CPI entame une procédure judiciaire sur des crimes de guerre contre des «journalistes palestiniens»
Par AlAhed avec sites web
Le chef du Syndicat des journalistes palestiniens, Nasser Abu Bakr, a révélé que la Cour pénale internationale (CPI) a entamé une procédure judiciaire concernant des crimes de guerre israéliens commis contre des journalistes palestiniens.
Lors d'une conférence de presse cette semaine, Abu Bakr a déclaré que «le commandement de l’armée israélienne a donné l'ordre à des soldats de tuer des journalistes palestiniens. Par conséquent, les officiers israéliens doivent être tenus responsables de ces actions et ils doivent répondre de leurs crimes».
«De notre point de vue en tant que syndicat de journalistes, c'est un jour historique», a-t-il ajouté.
«J'ai été informé que la question a été présentée à la Cour pénale internationale, ce qui représente une victoire pour les droits du peuple palestinien, pour les journalistes, pour les martyrs, les blessés, les prisonniers, et pour toute personne ayant subi des souffrances à cause de l'occupation», a-t-il poursuivi.
Le Syndicat des journalistes palestiniens affirme notamment qu'au cours de la seule année dernière, 700 crimes et violations des droits de l'homme ont été perpétrés par «Israël», dont le meurtre de trois journalistes, la destruction totale de 42 bureaux de médias, celle partielle de 32 autres bureaux de médias et des attaques contre les maisons de 27 journalistes.
En 2019, le procureur général Avichai Mandelblit a déclaré que la CPI n'était pas compétente pour statuer sur les affaires touchant à l’entité israélienne (qui n'a pas ratifié le Statut de Rome sur la Cour pénale internationale), parce que l'Autorité palestinienne n'est pas un État, et qu'il est établi depuis longtemps que le statut final des territoires disputés doit être réglé par des négociations, et non par des procédures pénales.