noscript

Please Wait...

ramadan2024

Un tribunal israélien gèle la détention administrative d’un prisonnier palestinien

Un tribunal israélien gèle la détention administrative d’un prisonnier palestinien
folder_openPalestine access_time depuis 2 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec agences

Un tribunal israélien a gelé jeudi 14 octobre la détention administrative du prisonnier palestinien Kayed al-Fasfous, qui est en grève de la faim depuis 92 jours.

Selon Hassan, le frère du prisonnier al-Fasfous, la «Cour suprême israélienne avait rendu une décision gelant la détention administrative prononcée contre Kayed. Cependant la décision ne signifiait pas l'annulation de la détention administrative, comme l'avait demandé son frère, il poursuivra alors sa grève de la faim.

Hassan a également fait savoir que cette décision permettait à la famille du détenu de lui rendre visite à l'hôpital «Barzilai» à «Ashkelon» (centre).

Pour sa part, le Club des Prisonniers Palestiniens a déclaré dans un communiqué que «geler» ne signifie pas «annuler la détention administrative», mais plutôt «libérer la responsabilité de l'administration des prisons d'occupation et du Service de sécurité intérieure israélien (Shin Bet) pour le sort et la vie du gréviste de la faim» en le transformer en un détenu non-officiel, à l'hôpital.

Et d'ajouter que le prisonnier restera sous la garde de la sécurité de l'hôpital au lieu de celle de la prison et que sa famille ne pourra le transporter nulle part mais pourra, en revanche, lui rendre visite.

Originaire de la commune de Dura, à l'ouest de la ville d'Al-Khalil (Hébron), le prisonnier Al-Fasfous (31 ans) est détenu depuis octobre 2020. Il est le premier des sept prisonniers ayant annoncé leur grève de la faim ouverte, en refusant la détention administrative.

La détention administrative est un emprisonnement sur ordre militaire, sans inculpation et s'étend sur six mois reconductible.

«Israël» détient environ 4 600 prisonniers palestiniens, dont 520 détenus administratifs, selon les données du Club des prisonniers palestiniens.

Comments

//