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Sayed Nasrallah: Les scènes de Kaboul sont totalement identiques aux scènes de Saigon au Vietnam

Sayed Nasrallah: Les scènes de Kaboul sont totalement identiques aux scènes de Saigon au Vietnam
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Par AlAhed avec AlManar

Evoquant la situation en Afghanistan, le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, a indiqué que «le paysage en Afghanistan revêt une grande importance et  les peuples de cette région doivent prendre conscience de ses dimensions stratégiques. Les scènes de Kaboul sont totalement identiques aux scènes de Saigon au Vietnam».

Dans son discours lors de la neuvième nuit de Achoura organisé par le Hezbollah dans la banlieue-sud de Beyrouth, son Eminence a souligné que «le président américain Joe Biden a retiré ses forces d’Afghanistan parce qu’il n’était plus en mesure de supporter ses frais», rappelant «les paroles de Biden dans lesquelles il a avoué qu’il avait dépensé plus d’un billion de dollars, pour récolter une sortie humiliante, traduisant un échec cuisant».

Sayed Nasrallah a ajouté que «les États-Unis sont ignorants et irraisonnables envers la région, pire ils répètent les mêmes erreurs, car Biden cherchait une guerre civile en Afghanistan à travers un combat entre les talibans et les forces afghanes».

Son Eminence a également souligné que «les Américains ont retiré tout leur équipement militaire et même leurs chiens policiers d’Afghanistan sans même sauver ceux qui s’en occupaient».

Il a insisté que «Biden a déclaré qu’il n’était pas du devoir des Américains de se battre pour qui que ce soit, cela est un message à tous ceux qui attendent que des USA de se battre pour eux».

Concernant le dossier libanais, le secrétaire général du Hezbollah, a indiqué qu'«il existe diverses raisons à la crise du carburant au Liban autre que le monopole des cartels, à savoir la contrebande. Pire, certaines forces politiques se sont concentrées sur la question de la contrebande et ont couvert la question du monopole des cartels pour attaquer la Syrie et ses alliés, et ce carburant est introduit en contrebande en Syrie».

Sayed Nasrallah a souligné que «quiconque encourage la contrebande du diesel et d’autres carburants du Liban vers la Syrie a trahi la confiance du peuple et a nui à l’économie du Liban», soulignant que «le Hezbollah est contre toute forme de contrebande».

Sayed Nasrallah a ajouté que «quiconque croit que le Hezbollah soutient la contrebande vers la Syrie, où nous avons sacrifié notre sang, se trompe, et est injuste et suspect».

Il a appelé «toute personne qui connait l’identité des contrebandiers de les dénoncer publiquement», notant que «certains chefs politiques ont ignoré le monopole et se sont concentrés sur la contrebande pour viser la Syrie et ses alliés».

Son éminence a révélé que «le Hezbollah avait contacté des responsables en Syrie pour obtenir des quantités de diesel pour répondre à la demande des hôpitaux et des boulangeries, mais après avoir étudié la question, Damas a répondu que ce n’était pas possible en raison de la crise que connaît la Syrie».

Sayed Nasrallah a souligné que «certains hauts responsables en Syrie ont demandé au Hezbollah d’arrêter les opérations de contrebande du Liban vers la Syrie car cela nuit à son plan économique et à son programme de réforme».

Sayed Nasrallah a noté que «quiconque demande au Hezbollah d’empêcher la contrebande de la Bekaa, doit savoir que cette affaire ne relève pas de l’autorité du Hezbollah, mais plutôt de celle de l’État libanais, et il est du devoir de l’État de résoudre cette affaire en raison de ses répercussions sur le Hezbollah, car il était prévu que les combattants du Hezbollah se heurtent avec les contrebandiers pour l’entrainer dans une guerre civile».

Il a expliqué que «certains des contrebandiers des carburants vers la Syrie sont apparemment des ennemis à la Syrie sachant que le critère de la contrebande est la cupidité».

Le secrétaire général du Hezbollah a souligné que «ce qui se passe au Liban fait partie d’une guerre économique qui vise à humilier le peuple libanais et la résistance», ajoutant que «les États-Unis veulent que le Liban soit soumis et humilié».

Sayed Nasrallah a indiqué que «le Liban fait partie du front ou de l’axe qui a fait échouer plus d’une fois le projet américain dans la région», ajoutant que «cette guerre a commencé avant octobre 2019 avec le financement des ONG liées à l’ambassade américaine».

Il a ajouté que «ce sont les Américains qui ont fait pression sur le Premier ministre libanais désigné et l’ont forcé à démissionner, le but de cette guerre économique est de faire pression sur le peuple libanais pour le plonger de l’effondrement», soulignant que «lorsque nous réalisons que ce que ce qui se passe n’est pas seulement le résultat de problèmes internes, mais plutôt le résultat d’une guerre externe, notre force est de s’armer de plus de patience».

Sayed Nasrallah a souligné que «la résistance est forte, solide et stable, et ce qui s’est passé il y a quelques jours le prouve, et cela doit être bien pris en compte».

Il a conclu que «notre peuple doit uniquement compter sur Dieu, car compter sur les USA que nous nuisent, voire nous ne voulons pas des USA ni du bien ni du mal, car aucun bien ne vient d’eux».

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