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Peine de mort: l’administration Trump poursuit les exécutions malgré la défaite

Peine de mort: l’administration Trump poursuit les exécutions malgré la défaite
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Par AlAhed avec AFP

Un condamné à mort a été exécuté jeudi 19 novembre aux Etats-Unis, l'administration Trump rompant avec une tradition qui veut que les présidents sortants non réélus sursoient aux exécutions.

Orlando Hall, un Afro-Américain de 49 ans, avait été condamné en 1995 à la peine de mort pour avoir participé à l'enlèvement, au viol et au meurtre d'une adolescente de 16 ans, Lisa Rene, qu'il avait battue et enterrée vivante, avec des complices, dans le cadre d'un règlement de comptes.

Il a été exécuté après le rejet d'un ultime recours par la Cour suprême. C'était la première décision de la nouvelle juge à la Cour suprême, Amy Coney Barnett, avec les cinq autres juges conservateurs de cette instance de neuf magistrats.

Il s'agit de la huitième exécution fédérale depuis la reprise cet été d'une pratique mise en sommeil pendant 17 ans et à laquelle est opposé le président élu démocrate Joe Biden, qui doit prêter serment le 20 janvier.

Alors que les Etats américains ont quasiment tous renoncé à appliquer la peine capitale depuis le début de la pandémie, le gouvernement de Donald Trump a au contraire procédé à un nombre inégalé d'exécutions: huit depuis juillet, contre trois au cours des 45 dernières années.

Deux autres exécutions sont prévues dans les semaines à venir, malgré une tradition observée depuis 131 ans qui veut que les présidents non réélus sursoient aux exécutions en attendant que leur successeur prête serment. Donald Trump refuse toujours de reconnaître sa défaite face à Joe Biden aux élections du 3 novembre.

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