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Pour Joe Biden, les «forces de l’ombre» et de «la division» déchirent les Américains

Pour Joe Biden, les «forces de l’ombre» et de «la division» déchirent les Américains
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Par AlAhed avec AFP

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a dénoncé mardi les «forces de la division» qui tentent, selon lui, de séparer les Américains, sans nommer son rival Donald Trump à quatre semaines de l'élection présidentielle du 3 novembre.

«Il n'y a pas de place pour la haine en Amérique», a lancé l'ancien vice-président américain, en tête dans les sondages devant Donald Trump, lors d'un discours de campagne à Gettysburg, dans l'Etat-clé de Pennsylvanie.

«Les forces de l'ombre, les force de la division, les forces d'hier nous séparent, nous empêchent de nous élever et d'avancer», a-t-il ajouté.

Pas de tolérance pour les groupes de suprémacistes blancs

L'ex-bras droit de Barack Obama a parlé du mouvement historique contre le racisme et les brutalités policières qui traverse les Etats-Unis depuis la mort de George Floyd, en mai. Et des manifestations qui dégénèrent parfois en émeutes mais aussi des suprémacistes blancs.

«Je crois en la loi et l'ordre», a-t-il insisté, alors que Donald Trump en a fait un mantra de campagne. Mais je crois aussi que l'injustice est réelle», a-t-il ajouté, en la présentant comme un produit de l'histoire de l'esclavage, «qui remonte à 400 ans, lorsque des hommes, femmes et enfants noirs ont été amenés ici pour la première fois, enchaînés».

«Nous n'avons pas besoin que des milices armées arpentent nos rues et nous ne devrions avoir aucune tolérance pour les groupes de suprémacistes blancs qui menacent nos communautés», a martelé Joe Biden.

«Arrêtons la politique et suivons la science»

Le candidat démocrate a choisi Gettysburg, haut lieu de la guerre de Sécession, pour se présenter une nouvelle fois en rassembleur.

C'est là que, quatre mois après la bataille de Gettysburg qui marqua un tournant dans la guerre, le président des Etats-Unis Abraham Lincoln avait appelé, en novembre 1863, ses compatriotes à «faire renaître le pays dans la liberté».

Joe Biden a de nouveau éreinté la gestion de la pandémie de Covid-19 par Donald Trump, lui-même touché par la maladie.

«210.000 Américains morts et le nombre augmente», a tonné Joe Biden. «Cela suffit. Mettons de côté les disputes partisanes. Arrêtons la politique et suivons la science. Porter un masque n'est pas une prise de position politique, c'est une recommandation scientifique».

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