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Sayed Nasrallah au 9ème jour de l’Achoura: Pas question de se tenir à l’écart dans la bataille entre le Vrai et le Faux

Sayed Nasrallah au 9ème jour de l’Achoura: Pas question de se tenir à l’écart dans la bataille entre le Vrai et le Faux
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A la veille de l’Achoura, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a prononcé un discours en direct à la télévision. Voici les idées principales de son discours:  
Depuis l’an 2000, les Américains ont maintes fois essayé d’ouvrir des canaux de communication avec le Hezbollah. Les Américains veulent garantir les intérêts d’Israël, sa sécurité, la normalisation et la paix avec lui. Certains régimes arabes ont accepté pour sauver leurs trônes. On nous a proposé la même chose : ils nous ont dit qu’ils nous offriront des milliards de dollars, qu’ils nous enlèveront de la liste du terrorisme, et qu’ils changeront le régime politique au Liban à notre profit. En échange le Hezbollah devait renoncer à sa cause. Evidemment, le Hezbollah n’a pas accepté et ne le fera jamais. 
Quand la bataille oppose le Vrai au Faux, pas question de se tenir à l’écart : Le devoir religieux et moral stipule de se tenir avec le Vrai et de s’opposer au Faux. Lorsque la bataille oppose le Faux au Faux, nous pouvons rester neutres. 
A confronter la campagne médiatique sans égal
Sayed Nasrallah a évoqué la campagne de rumeurs qui visent le Hezbollah, l’Iran et le reste des mouvements de résistance, à travers les mensonges médiatiques payés et inouïs de l’époque contemporaine. Ils prétendent que le Hezbollah les réprime, alors qu’ils vivent parmi nous. 
« Cette bataille est parmi les plus dangereuses, et pour la confronter il faut développer nos potentiels médiatiques, et renforcer la participation populaire sur les pages de socialisation d’une façon bien étudiée tout en préservant notre crédibilité. Parmi les autres moyens de la confrontation figure le boycott de ces médias. 
Boycotter les médias mensongers
(…) Dans le monde journalistique, nous suivons les spécialistes qui nous présentent les infos pour comprendre ce qui se passe. Ceux-ci nous les suivons, nous réagissons à leurs informations, nous les commentons, c’est évident. Mais pourquoi vous perdez votre temps pour le reste de journalistes, vous lisez leurs articles, leurs tweets, et vous assistez à leurs émissions télévisées, bourrées de mensonges, de fausses informations et d’insultes. Regardez ce qui profitent à vous. vaut mieux regarder un documentaire, voire un film pour vous divertir. Pourquoi vous vous énervez en raison de ces émissions ? donc, il faut boycotter ces médias, à l’exception des journalistes cultivés et spécialistes, et les responsables concernés dans les affaires du peuple. Sur ce point, nous comprenons les raisons de la fatwa religieuse qui prohibe l’achat et la vente des livres mensongers. Quand on les distribue aux gens, certains seront certes influencés. De même, quand on assiste aux émissions mensongères à la télé, on commence par croire à ces mensonges. Dans les médias sociaux, certains postent un mensonge. Immédiatement, les internautes commencent à se demander : est-ce possible ? est-ce vrai ? rassurez-vous ! 
Quand on connait un menteur, que ce soit dans la ville, dans un village, à l’école, on ne peut aucunement être influencé par ce qu’il dit, parce qu’il est un menteur. 
Pourquoi vous suivez les émissions d’un média fondé sur l’hostilité, les mensonges, la désinformation et la falsification ? il faut couper l’accès à ce média. 
Donc, le boycott de ces médias est l’un des aspects de la confrontation. On peut tomber sur des journalistes professionnels qui écrivent avec honnêteté, mais dans la majorité, on ne peut pas faire confiance à ces médias.
Rien ne nous ébranle
Soyez sûrs et certains : quelle que soit la nature des changements en cours, quoi que vous écoutez dans les médias à propos des arsenaux de guerre, des armées étrangères, des Américains, des pays du Golfe, de la normalisation avec l’Entité sioniste….tout ceci n’ébranle même pas un cheveu d’un de nos combattants. Pas du tout. Tout ceci est sans valeur. Tant que nous sommes attachés à notre voie, à notre devoir, tant que nous sommes avec Dieu, nous devons avoir en échange toute la confiance que Dieu sera avec nous. Il ne nous a jamais déçu, jamais abandonné, Il est avec nous, Il nous apporte tout le soutien et la force. Nous avons de grands espoirs sur ce point. 
Israël raconte la vaillance de nos combattants
Dans le domaine militaire, quand on impose un siège sur une région pour l’affaiblir, on peut suivre deux scénarios : soit le blocus total, soit un siège mais on laisse une brèche, un passage pour favoriser la fuite des combattants, ce qui affaiblit la résistance et permet à l’ennemi de gagner. Lors de la guerre de juillet, les Israéliens ont laissé une brèche à Bint Jbeil pour permettre aux combattants au front des combats de fuir. Mais ces combattants, qui ont été éduqués à l’école de l’imam Hussein, n’ont pas déserté. Bien au contraire, les combattants ont profité de cette brèche pour entrer dans la ville et combattre auprès de leurs collègues sur place. 
Décapités après avoir déposé les armes 
Je cite l’exemple de Mokhtar asSaqafi : suite à toutes les guerres majeures qu’il a remportées, Mossab ben Zubeir est venu avec son armée pour assiéger ce dernier au palais de l’Emirat à Koufa. L’armée d’al-Mokhtar comptait 7000 soldats. Al-Mokhtar a dit à son armée : nous sommes capables de briser le siège, d’attaquer l’armée de Mossab et de sortir victorieux. Mais ses soldats étaient fatigués, épuisés, désespérés et leurrés par les promesses mensongères. Pour cela, ils ont abandonnés al-Mokhtar Saqafi, qui a lancé la guerre avec quatre ou cinq de ses soldats. Ils ont combattu puis ils sont tombés en martyre.
Qu’ont-ils fait les 7000 autres soldats ? Ils ont déposé les armes. Ils ont cru qu’ils vivront en sécurité sous l’autorité d’Ibn elZoubeir qui a pris le contrôle du monde islamique. Que s’est-il passé pour ces 7000 soldats ? ils ont été abattus comme les agneaux. En un jour, les 7000 soldats ont été décapités. Ils ont déposé les armes, refusé de combattre et ont fait confiance à ceux auxquels on ne peut faire confiance.

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