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Comment MBS a tenté d’imposer à la Mauritanie la reconnaissance d’«Israël»

Comment MBS a tenté d’imposer à la Mauritanie la reconnaissance d’«Israël»
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Sous le titre «Comment MBS a tenté de rapprocher Mohamed Ould Ghazouani d’Israël», la publication Africa Intelligence rapporte que pour plaire à Trump tente d’imposer la reconnaissance d’«Israël»à ses obligés africains, dont la Mauritanie.

Début février, le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Ghazouani s’est rendu à Riyad et à Abou Dhabi pour son premier séjour hors d’Afrique afin de s’entretenir avec les dirigeants émirati, Mohamed bin Zayed al-Nahyan dit MbZ, et saoudien, Mohamed bin Salman dit MbS. «Si le passage à Abou Dhabi s’est passé sans encombre et a même donné lieu à des promesses d’aides de plus de deux milliards $, la rencontre avec MbS a été beaucoup plus inattendue pour Ghazouani», selon Africa Intelligence.

Selon les informations d'Africa Intelligence, le prince héritier saoudien a demandé lors de l’entretien bilatéral à son invité d’organiser une rencontre avec le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, en vue de reprendre les relations diplomatiques avec l’entité sioniste.
«Pris au dépourvu, relève la publication, le président mauritanien a répondu à cette sollicitation par une pirouette, soulignant l’importance de se concerter entre pays arabes sur la politique à tenir vis-à-vis d’Israël».

D’après Africa Intelligence, «cette réponse diplomatique n’a pas eu l’air de plaire au dirigeant de facto du royaume. La visite n’a d’ailleurs donné lieu à aucune promesse d’aides, alors même que les relations bilatérales sont considérées par les deux parties comme exceptionnelles depuis une décennie.»

La visite de Ghazouani en Arabie saoudite était partie du mauvais pied. Mohamed bin Salman a tenu à rendre, en présence de la presse, un vibrant hommage au prédécesseur de son invité entre 2008 et 2019, l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz, croit savoir la publication, indiquant que ce dernier fait l’objet depuis février d’une commission d’enquête parlementaire afin d’auditer ses deux mandats.

Africa Intelligence précise que durant l’ère Aziz, «la Mauritanie a collé à toutes les positions saoudiennes à l’international, que ce soit sur la guerre au Yémen, sur l’affaire de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul en 2018, ou encore sur le Qatar, sous embargo de Riyad et Abou Dhabi depuis 2017.»

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