Larijani souligne depuis Beyrouth le soutien de Téhéran au gouvernement et au peuple libanais

Par AlAhed avec agences

Le conseiller principal du leader de la Révolution islamique d'Iran, Ali Larijani, a confirmé vendredi que «Téhéran se tiendra aux côtés du gouvernement et du peuple libanais en toutes circonstances».

S’exprimant après une rencontre avec le président du Parlement Nabih Berri, M. Larijani a souligné que «Téhéran espère que les Libanais déplacés pourront rentrer chez eux». «Au cours de cette visite, des consultations ont eu lieu avec des responsables libanais pour résoudre les problèmes que connaît le Liban», a-t-il ajouté.

En réponse à une question sur le soutien de l’Iran à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, il a souligné que «nous sommes d'accord et soutenons toute décision prise par la résistance (le Hezbollah) et le gouvernement au Liban».

Concernant le motif de sa visite à Beyrouth et si elle vise à saper l'initiative américaine en faveur d'un cessez-le-feu, le responsable iranien a déclaré: «Nous ne cherchons pas à saper quoi que ce soit, nous voulons plutôt résoudre le problème, et en toutes circonstances nous sommes aux côtés du Liban et celui qui détruit la situation est [le Premier ministre israélien] Benjamin Netanyahu et ses partisans et collaborateurs, vous devez donc faire la distinction entre vos amis et vos ennemis». Quant aux accusations si la République islamique d’Iran avait abandonné le Hezbollah, il a indiqué: «Je pense que vous prenez ces blagues au sérieux. Qui promeut ce discours ?»

Interrogé sur le message de l’Iran au Hezbollah, Larijani a répondu : «Le Hezbollah est un mouvement solide et rationnel et le peuple libanais est un grand peuple, et le Hezbollah lui-même sait comment agir. Nous, comme nous l’avons dit, soutiendrons la résistance en toutes circonstances, et eux savent comment agir». Quant à savoir si la mise en œuvre de la résolution 1701 a été discutée, Il a répondu : «M. Berri a fourni de bons détails sur cette affaire».