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Coronavirus: la pénurie d’équipements de protection pour les soignants, une «menace immédiate», selon l’OMS

Coronavirus: la pénurie d’équipements de protection pour les soignants, une «menace immédiate», selon l’OMS
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Par AlAhed avec AFP

«La pénurie chronique mondiale d’équipements de protection individuels est maintenant une des menaces les plus immédiates sur notre capacité collective à sauver des vies», s’est alarmé le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

«Quand les personnels soignants sont exposés au risque, nous sommes tous exposés au risque», a-t-il ajouté.

L’OMS a déjà envoyé près de deux millions d’équipements de protection dans 74 pays ayant exprimé les besoins les plus urgents pour lutter contre la pandémie.

«Nous nous préparons à expédier les mêmes quantités vers 60 pays supplémentaires. Mais les besoins sont beaucoup plus importants. Ce problème ne peut être résolu que par la coopération et la solidarité internationales», a poursuivi M. Tedros, soulignant que les soignants des pays pauvres «méritent la même protection que ceux des pays riches».

Aux dirigeants du G20 réunis jeudi en sommet virtuel, M. Tedros a demandé de mobiliser «leur puissance industrielle et d’innovation» pour produire et distribuer les matériels indispensables pour juguler la pandémie.

«Nous devons aussi faire une promesse aux générations futures en disant: plus jamais ça», a-t-il lancé, estimant que la planète n’en était qu’au «début du combat» alors que selon son organisation plus de 550 000 personnes infectées ont été recensées, dont plus de 25 000 sont décédées.

Tester au maximum les populations

Il a également appelé les pays à continuer de tester au maximum leur population et à œuvrer de concert pour répondre à «l’urgente nécessité» de trouver des traitements en attendant un vaccin qui selon lui ne sera pas disponible avant «12 à 18 mois».

À peu près au même moment, il estimait sur le compte Twitter de l’OMS qu’il faudrait encore patienter «au minimum 18 mois» avant de voir ce vaccin sur le marché.

M. Tedros s’est réjoui du lancement en Norvège et en Espagne d’essais de quatre différents médicaments ou combinaisons de médicaments dans le cadre d’un «Essai solidaire» auquel participent plus de 45 États.

Ce faisant, il a une nouvelle fois condamné l’usage de «médicaments qui n’ont pas démontré leur efficacité dans le traitement» contre la maladie Covid-19.

Enfin il a appelé à ne pas «montrer du doigt» les pays présentant les plus forts taux d’infection car ces derniers, a-t-il dit sans les nommer, sont souvent ceux qui pratiquent aussi le plus grand nombre de tests de diagnostic, comme le préconise l’OMS.

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