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Zeinab Moughniyeh retrace la relation de haj Imad avec Sayed Nasrallah, le martyr Soleimani et la famille

Zeinab Moughniyeh retrace la relation de haj Imad avec Sayed Nasrallah, le martyr Soleimani et la famille
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Par AlAhed

Il suffit d'évoquer le nom d'Imad Moughniyeh pour attirer le lecteur et son attention. Ce serait peut-être pour cette belle énigme qui marquait sa personne ou pour ses capacités, personnalité, histoire et itinéraire de jihad.

Haj Imad demeure l'envoûtement et le secret de la résistance. Un homme créatif, inconnu, retranché, connu par le grand public après son martyre, depuis 12 ans. Cet homme doté d'une intelligence remarquable et du savoir-faire, a également bien planifié son départ, aux mains de son ennemi. Un martyr.

Douze ans déjà et l'encre coule sur son héroïsme, ses relations, sa croyance, son jihad et ses exploits. On raconte certains aspects de sa vie. Tout ce qui est en lien avec lui est attirant, rare et éminent. Cependant, les histoires des proches sont les plus belles.

La sœur du martyr haj Imad braque la lumière sur certains aspects de la vie du grand martyr.

Interviewée par le site AlAhed, elle a affirmé que tous ceux qui l'ont connu, s'arrêtent sur ses qualités. Ce n'était pas un homme ordinaire. Tous les détails de sa vie avaient une grande signification, ou une interprétation scientifique, idéologique ou philosophique dialectique.

C'est notamment ce que disait le martyr haj Qassem Soleimani. Il affirmait que la relation de haj Imad avec le monde était unique, sans aucun attachement ou arrogance.

Pour ces raisons, sa relation avec Wilayat Al-Fakih était remarquable. Zeinab Moughnieh a expliqué que le martyr était attaché à ce principe, y croyait pour constituer la base de son jihad. Elle a ajouté que depuis le début de son action jihadiste contre l'ennemi israélien, il a insisté sur une rencontre avec l'Imam Khomeiny, qu'il considérait comme un père, alors qu'il se considérait comme son fils ou soldat, suivant ses directives et ses approches intellectuelles, en faveur du noble objectif illustré dans la puissance de la nation islamique.

Al-Qods, axe du jihad de Imad

Dans son jihad, haj Radwan a compté sur les modèles des guerres intelligentes. Les guerres des cerveaux face à un ennemi développé et doté de capacités illimitées. Mais haj Imad savait bien ce qu'il voulait. C'est pour cette raison qu'il représentait un péril pour l'occupant d'Al-Qods. Il voulait la Palestine, avec Al-Qods comme capitale. Toute son action était dirigée vers cet objectif bien précis et déterminé.

Zeinab Moughnieh a affirmé qu'Al-Qods était la boussole du jihad pour son frère martyr. La terre sainte était placée au cœur d'un programme de résistance. Elle en était la base sans aucun doute.

Elle a raconté que le martyr n'acceptait aucune excuse pour une absence lors de la cérémonie de la Journée mondiale de l'AlQods. Il insistait sur les membres de sa famille de participer à cette commémoration.

Pour haj Radwan, la libération de la Palestine est inéluctable, comptant sur le temps et les combattants et moudjahidines de cette terre. Il nourrissait de grands espoirs sur ces combattants pour poursuivre le jihad jusqu'à la libération du territoire et des lieux saints. Pour cette raison, son action était axée essentiellement en faveur des fils de la Palestine et ses factions de résistance. Il œuvrait pour leur transmettre l'expérience et les armes, pour qu'ils soient en mesure d'affronter tous les choix dans la confrontation avec l'ennemi sioniste", a-t-elle expliqué

Imad, le compagnon et l'ami

Chacun constate comment le ton de sayed Hassan Nasrallah change lorsqu'il évoque la relation personnelle avec haj Radwan.

Zeinab Moughnieh a qualifié la relation entre ces deux hommes de fraternelle, comme s'ils étaient un esprit dans deux corps.

La relation entre les deux hommes n'était pas uniquement due à l'harmonie et la compatibilité. Haj Imad jugeait que sayed Nsarallah était un des secrets de la victoire de la résistance. Un chef auquel on doit obéir, selon Zeinab.

Concernant la relation de haj Radwan avec le général Qassem Soleimani, Zeinab Moughniyeh, troublée, hésite de choisir ses mots en raison de l'émotion.

«Que puis-je dire? Leur relation était plus profonde qu'une relation amicale, professionnelle de jihad ou même de fraternité».

«Ces deux hommes étaient deux soldats dans la voie de la Wilaya, sous l'ombrelle de Wilayat Al-Fakih, en faveur des causes de la nations», a-t-elle tenté d'expliquer.

Elle a révélé à AlAhed que sa famille n'avait jamais rencontré le martyr Soleimani avant le martyr de son frère, alors que le martyr Soleimani a multiplié ses visites à la famille, à la suite du martyre de haj Imad, pour s'enquérir de leur état et exprimer sa sympathie. Selon ses dires, il insistait à montrer son affection et sa douleur pour le départ de haj Imad. Il avait même pris la veste que portait haj Imad lors de l'attentat perpétré à Damas, la plaçant dans un cadre de verre, entourée des photos des chefs martyrs.

Lorsque le martyr Soleimani évoquait son compagnon de jihad, haj Imad, il disait: «c'était l'homme des surprises qui a brisé l'image de l'ennemi».

En effet, la vie de haj Imad était une série de surprises, même la nouvelle de son martyre, qui fut des plus dures.

Cependant, selon sa sœur, la plus belle surprise résidait dans sa grande humilité. Elle a rapporté que lors des cérémonies de la résistance et de ses manifestations, ses proches le dévisageaient longtemps pour combler le vide de  son absence permanente. Mais haj Imad les surprenaient pour sa réaction. Il s'approchait d'eux souriant et plaisantant, avant de s'absenter de nouveau, et puis à jamais.

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