«Israël» pille le pétrole et jette ses déchets dans les eaux territoriales libanaises
Par AlAhed
L'entité ennemie montre son véritable visage, celui des déchets solides, jetés dans les eaux territoriales libanaises. Le site libanais AlAhed s'est documenté sur ce crime, après avoir observé les déchets à des centaines de mètres du littoral de Saksakieh, situé au sud de la ville de Saïda.
«Israël», lance ainsi ses messages hostiles, vers l'une des régions côtières les plus clames, belles et sûres. Entre Saksakieh et Kassmieh dans le nord de Tyr, sont jetées de grandes quantités de sacs en nylon, contenant des produits alimentaires consommés dans l'entité ennemie.
Ainsi, «Israël» se débarrasse de ses déchets dans les eaux libanaises, tout en œuvrant pour pirater les ressources naturelles de ce pays, notamment ses gisements pétroliers et gaziers, sur lesquels l'ennemi tente de mettre la main, en une double agression contre la souveraineté, les droits et richesses du pays des Cèdres.
Le chef du centre libanais de plongée, Youssef Al-Jundi qui a divulgué l'action israélienne suspecte a indiqué à AlAhed qu'il était en plongée près des côtes de Saïda, lorsqu'il a été surpris par de grandes quantités de déchets à la surface des eaux. Un fait qui s'est répété dans plusieurs autres points maritimes, où il a remarqué des déchets portant des inscriptions en hébreu.
Il a expliqué que tout au long de la côte palestinienne occupée, on ne trouve pas de dépotoirs ni de montagnes de déchets comme c'est le cas au Liban, notant que les déchets sont arrivés dans les eaux territoriales libanaises sans tri ni traitement. Il a affirmé que selon les faits, ces déchets ont été jetés en grandes quantités en mer.
M. Jundi a estimé que l'ennemi a tenté d'agir avec une intelligente hostilité, exploitant les estimations météorologiques sur une prochaine tempête qui frappera le Liban durant les prochaines heures, pour que le vent emporte ces déchets vers les côtes libanaises. Il a toutefois noté que l'opération israélienne a été révélée au grand jour, grâce au mouvement du vent, pour divulguer cette nouvelle violation de la souveraineté libanaise, qui s'ajoute aux violations quotidiennes, terrestres et maritimes.
Il a appelé les ministères concernés à agir au plus haut niveau, dans les proches délais.
Cette offensive israélienne survient plusieurs semaines après l'incendie provoquée par les soldats sionistes dans les forêts de chênes et les oliviers du village frontalier Al-Dheira.
L'expert dans les affaires maritimes, Hassan Hamza, a affirmé à AlAhed que les agissements de l'ennemi constituent une menace à la diversité écologique et à la vie maritime, notamment aux animaux comme les tortues et les poissons, dans la mesure où les déchets constituent un péril pour les cellules de ces créations.
M. Hamza a noté que ces déchets nuisent aux habitats marins ou à ce qui est connu comme des lieux de nidification, de reproduction et d'alimentation des poissons, au moment où l'entité ennemie se vante d'être civilisée et moderne, alors qu'elle jette ses déchets directement dans la mer, sans prendre en compte les normes environnementales, portant ainsi atteinte à la vie maritime au Liban et dans les côtes proches ou lointaines.
Telle est l'histoire d'une nouvelle offensive, qu'aucun responsable onusien, censé appliquer les résolutions internationales n'a remarqué, examiné ou condamné.
Cependant, «Israël» demeure toujours dans l'ère de la riposte qui n'avait jamais tardé, dans le timing des équations que trace la résistance.