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L’attaque d’Aramco et l’inquiétude israélienne: Iranophobie

L’attaque d’Aramco et l’inquiétude israélienne: Iranophobie
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Par AlAhed

L'attaque contre les installations d'Aramco fut une étape décisive pour l'entité ennemie, dans la mesure où elle a allumé le feu rouge dans le siège du ministère israélien de la sécurité à «Tel Aviv».

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est empressé d'accuser la République islamique de l'Iran directement d'avoir mené cette attaque, énumérant les causes de l'accusation, dont le courage, les armes utilisées comme les drones et les missiles que les systèmes de défense les plus développés dans le monde n'ont point réussi à intercepter, en plus des renseignements nécessaires pour assener la frappe contre l'objectif, et du timing.

En effet, l'attaque contre les installations pétrolières de l'Arabie saoudite constitue un événement de base, dont les effets régionaux s'étendent pour une longue période. La capacité exécutive montrée par l'Iran dépasse toutes les analyses et les estimations de l'institution sécuritaire israélienne. Selon un analyste militaire du quotidien Haaretz, cette attaque a allumé le feu rouge en «Israël» et provoqué un état d'alerte dans les rangs de l'armée israélienne, sur le plan des renseignements et de la disponibilité.

Les leaders israéliens se sont toujours vantés de la capacité de l'institution sécuritaire en matière de renseignements sur tout ce qui a lieu dans la région, et de coopération avec les pays arabes dans ce domaine, notamment avec les Emirats et l'Arabie saoudite, en face de l'Iran.

Parmi les résultats de l'attaque, bien qu'on ne puisse sous-estimer les potentialités israéliennes, «Israël» vendaient aux arabes «l'air dans des flacons», alors que ces arabes payaient par les spectacles de la normalisation, exploités par Netanyahu dans la politique intérieure.

Durant de longues années, l'industrie militaire israélienne a développé des systèmes de défense aérienne pour lutter contre les missiles à toutes les hauteurs, dont le dôme de fer, affirmant que ces systèmes sont capables de lutter contre toute attaque aux missiles contre Israël. Mais l'attaque d'Aramco a prouvé que ces systèmes sont faibles faces aux armes utilisées. L'écrivain de Haaretz Amous Herail a commenté les faits en disant: «dans l'avenir, il serait nécessaire de chercher davantage de solutions».

Un ex-officier du système de la défense aérienne a indiqué au site Wallah que les systèmes américains ont échoué, s'interrogeant sur ce qui a eu vraiment lieu.

«Lorsque la question est relative à une frappe dans la profondeur d'Israël, le missile sera différent de ce que nous connaissons. Et surement lorsque la question concerne des objectifs stratégiques. Un missile difficile à détecter et qui constitue un défi pour le système d'interception. Il survole le terrain à basse altitude et son trajectoire n'est point droit», a-t-il expliqué.

Les appréhendions israéliennes émanent également des estimations selon lesquelles celui qui a eu le courage de lancer une attaque contre la plus importante installation pétrolière mondiale, défiant les systèmes de défense américains, est en mesure de lancer une attaque surprise contre «Israël» en tout moment, en une allusion aux accusations contre l'Iran et la possibilité d'une attaque de représailles. Un fait qui a poussé les experts dans les affaires iraniennes dans la branche des renseignements militaires à effectuer des interviews, même durant la saison des fêtes, dans le but de rassurer le public. Mais des analystes israéliens ont affirmé que ces interviews dans ce moment prouvent une situation périlleuse.

Le commentateur de la 13e chaîne télévisée Alon Ben David a indiqué que toutes les fêtes sont passées alors que l’institution sécuritaire israélienne a les yeux braqués sur l’Orient. Selon ses dires, le public israélien a fait la connaissance, dans les dernières semaines, de tous les chefs des branches des services de renseignement, qui planchent sur le dossier iranien. Un fait qui prouve, selon lui, les pressions au sein de l’institution sécuritaire israélienne quant à une riposte iranienne prévue.

Bref, l’attaque a été menée contre les installations d’Aramco mais les échos ont eu lieu en «Israël». La phobie israélienne de l’Iran et les réactions et menaces proférées par les responsables sionistes, peuvent être assimilées à une personne musclée qui lancent des menaces contre son adversaire, au moment où elle transpire et ses lèvres tremblent.

Certainement, «Israël» est entré dans une nouvelle ère à laquelle il n’est point prêt.

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