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Visite surprise de Trump en Irak: Les USA ne peuvent plus être «le gendarme du monde»

Visite surprise de Trump en Irak: Les USA ne peuvent plus être «le gendarme du monde»
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Donald Trump s'est rendu ce mercredi en Irak pour une visite surprise de quelques heures à la rencontre de troupes américaines et a profité de ce premier déplacement en zone de conflit depuis son élection il y a deux ans pour justifier sa récente décision sur la Syrie.

Accompagné de son épouse Melania, le président américain a atterri à 19h16 locales sur la base aérienne d'Al-Assad, dans la province d'Al-Anbar, où il s'est entretenu avec des soldats et des commandants militaires.

Le président et la Première dame des États-Unis «se sont envolés pour l'Irak tard le soir de Noël pour rendre visite à nos troupes et à nos commandants militaires afin de les remercier pour leur engagement, leur succès et leur sacrifice, et pour leur souhaiter Joyeux Noël», a écrit la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders.

En plus de l'opération de communication et des photos aux côtés de soldats en uniforme, Donald Trump en a profité pour s'exprimer de nouveau sur sa récente décision concernant les troupes américaines en Syrie.

«Les États-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde», a-t-il dit, ajoutant: «C'est injuste quand le fardeau est entièrement sur nous, les États-Unis».

Première visite de Trump en zone de conflit

Sur la base d'Al-Assad, le président américain a défendu sa décision de retirer ses troupes de Syrie, arguant que «le groupe État islamique (EI ou Daech) était presque totalement vaincu».

Cette visite gardée secrète pour des raisons de sécurité, qui intervient en plein «shutdown» aux États-Unis - paralysie partielle des administrations fédérales -, a en effet lieu une semaine après l'annonce par Donald Trump du retrait des troupes américaines de Syrie.

C'est la première fois que Donald Trump, élu fin 2016, va à la rencontre de militaires américains en zone de conflit.

Le président a souvent été critiqué pour ne pas avoir rendu visite plus tôt aux soldats américains sur le terrain à l'étranger.

Ce genre de voyages, destinés à «renforcer le moral» des troupes, sont une tradition depuis les attaques du 11-Septembre.

Source: agences et rédaction

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