Le Caire et Riyad pousseraient les pays arabes à se réconcilier avec «Israël»
L’Egypte et l’Arabie saoudite cherchent à inciter d’autres pays arabes à développer des liens avec l’Entité sioniste, selon le journal al-Arabi al-Jadeed.
Le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane souhaitent que d'autres pays arabes établissent des relations commerciales et mettent un terme à leurs divergences politiques avec «Israël», affirme le journal panarabe al-Arabi al-Jadeed établi à Londres.
Selon le média, les deux leaders ont discuté de ce sujet lors de la récente visite du prince héritier au Caire. Ils se seraient également penchés sur le plan de paix pour le Proche-Orient de Donald Trump qui doit être dévoilé en décembre.
En décembre 2017, Donald Trump avait annoncé la reconnaissance d’al-Qods en tant que capitale d'«Israël» et le transfert de l'ambassade américaine dans cette ville. Cette décision a provoqué des manifestations massives des Palestiniens qui considèrent al-Qods-Est comme capitale de leur futur État.
Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a ensuite déclaré que Ramallah ne reconnaissait plus aux États-Unis la qualité de médiateur dans le processus de règlement au Proche-Orient.
Ces derniers mois, on constate un changement de rhétorique entre «Israël» et l'Arabie saoudite, qui n'ont toujours pas de relations diplomatiques. Ainsi, en novembre 2017, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reconnu que son pays avait «en secret» développé «des contacts» avec Riyad.
Pour sa part, Mohammed ben Salmane a déclaré en avril dernier qu'«Israël» avait le droit «d'avoir son propre terre» et «de vivre en paix dans sa nation».
Source : agences