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L’Académie militaire américaine : le Hezbollah est le plus grand défi pour «Israël»

L’Académie militaire américaine : le Hezbollah est le plus grand défi pour «Israël»
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L’équipe du site

Après chaque discours du secrétaire général du Hezbollah, les israéliens tentent de combler autant que possible les effets psychologiques négatifs qui se répercutent sur la société israélienne. Cette structure interne, qui constituera l’élément principal de toute guerre future contre le Hezbollah, selon les aveux des dirigeants sionistes, trouvera des difficultés à maintenir le moral et la confiance en l’administration militaire de l’entité. Surtout avec les multiples rapports qui évoquent le développement des capacités du Hezbollah au cours des dernières années, ce qui en fait le plus grand défi pour «Israël» parmi tous les partis arabes, selon le site de «Us Army College».

Après la publication du livre «La peur en Amérique», par le journaliste américain Bob Woodward dans lequel il a évoqué la place du «Hezbollah» dans les discussions de la Maison-Blanche en tant que «menace existentielle» pour «Israël», en citant des détails concernant «les capacités du Hezbollah à travers le monde», le site officiel de l'US Army College a publié le 24 septembre 2018 un article qui parle de la «force du Hezbollah» en tant une menace importante particulièrement pour «Israël».

Selon l'article, les «menaces régionales au Moyen-Orient restent non seulement actif, mais se renforce. Au milieu de cette agitation, Israël espérait le meilleur mais a continué à préparer le pire. Autant que l'on espère trouver la paix, l'histoire et la réalité actuelle prouvent que la vigilance continue est primordiale notamment face au Hezbollah, le puissant groupe libanais qui constitue une menace particulièrement importante pour Israël».

L'article souligne également que «Israël» a pris des initiatives pour renforcer la coopération régionale avec son parrain, les États-Unis, et ses voisins arabes, expliquant que «l'harmonisation des intérêts israéliens avec ceux des pays du Golfe présentent une grande menace pour l'Iran et ses agents, en particulier le Hezbollah. Cet axe iranien cherche à éliminer «Israël» et les Etats arabes et de retirer les Etats-Unis du Moyen-Orient. En dépit de la violence et des troubles causés par l'organisation terroriste «Daech», l'Iran reste la menace fondamentale pour la stabilité du Moyen-Orient, et le Hezbollah, est l’élément clé de la stratégie iranienne».

Sur l'évolution du Hezbollah et sa création, l'article affirme que «le Hezbollah a grandi dans le chaos et la violence suite à la guerre civile libanaise, et a été le principal ennemi de l'armée israélienne au cours du déploiement israélien au Liban de 1982 à 2000. Le Hezbollah a provoqué le déclenchement de la deuxième guerre du Liban en juillet 2006, cette guerre qui n’a pas été concluante, a montré l’efficacité du Hezbollah, laissant la porte ouverte à de possibles combats dans le futur. Depuis, Israël et le Hezbollah se préparent à une prochaine guerre», a-t-il ajouté.

Suivant l’analyse des forces du Hezbollah, l’article a évoqué que «le Hezbollah était à l'origine favorable à la guérilla et a organisé ses forces en conséquence, mais cela a changé avec l'arrivée au pouvoir du Hezbollah à la fin des années 1990, notamment sa reconnaissance officielle par le gouvernement libanais, qui lui a accordé le droit de libérer les territoires occupés.»

L’article reconnaît que le Hezbollah «bénéficie d'un soutien populaire énorme parce que beaucoup de libanais le considèrent comme un héros ayant libéré la patrie, en dépit d'une certaine controverse sur son rôle dans le soutien du régime Assad. Cette situation politique ainsi que sa présence en grande envergure dans la guerre civile syrienne, ont stimulé la croissance du Hezbollah d’une guérilla vers une organisation militaire plus conventionnelle et hautement compétente, qui présente une préoccupation majeure pour Israël».

Selon le site de l'Académie militaire américaine, «l’aile militaire du Hezbollah se base sur les unités d'infanterie armés de missiles antichars et des centaines d'avions sans pilote. Ses armes les plus puissantes sont les missiles. L’organisation possède près de 150.000 roquettes et obus, beaucoup plus que tout autre groupe arabe. Ces roquettes et missiles ont différentes têtes explosives pouvant atteindre tous les territoires israéliens qui fait environ 20 mille kilomètres carrés (à savoir la taille de New Jersey) ils ont la capacité de lancer plus de 1.000 roquettes par jour, et d’accéder à tout endroit en Israël .

Le Hezbollah jouit également - selon l'article – d’une grande efficacité et d’une importante expérience dans la guerre urbaine «qui sera largement utilisé dans toute nouvelle guerre avec Israël. Au début de la guerre, le Hezbollah a la capacité de pénétrer dans les villages à la frontière israélienne bien qu’il ne possède pas encore les capacités de garder la terre face à une contre-attaque de la part de l'armée israélienne. Les effets et les conséquences d’une telle attaque à la frontière serait énorme. Hezbollah utilisera la violation par Israël de la souveraineté libanaise pour réclamer la victoire et gagner plus de soutien. De même, le Hezbollah utilisera ses missiles pour attaquer des cibles civiles et militaires, notamment les infrastructures vitales, les aéroports, les principales villes, etc., dans le but de causer le plus de dégâts, et de saper le moral et de perturber les activités israéliennes».

D’autre part, l'article a évoqué la faible préparation des forces israéliennes à cause du manque de formation, une faiblesse révélée lors de la guerre de juillet 2006. L’armée israélienne n’était pas prête à faire face à la nature du territoire libanais, alors que le Hezbollah connaissait bien la terre et le paysage. Pour confronter ce problème, les forces israéliennes ont intensifié leur formation dans des zones à relief semblable au relief libanais dans le nord de la Palestine occupée et en Grèce et à Chypre.

L'article poursuit : «Parmi les initiatives de l’armée israélienne depuis la guerre de 2006, la mise en place du groupe commandos 89 en 2015, qui a pour rôle de lancer des frappes aériennes en profondeur, en ciblant les roquettes et le quartier général du Hezbollah. Israël a également investi massivement dans l'industrie militaire, tel que le système avancé C4I (le système de commande, de contrôle, de communications, et de logiciel et de renseignement). Ce système permet aux unités aériennes et navales et terrestres de partager tous les développements en même temps. Il est certain que les troupes qui comptent sur la technologie, risquent d’échouer si la technologie ne fonctionne pas, pour cette raison, l'armée israélienne a continué à former ses soldats à effectuer leurs tâches sans ces systèmes avancés», a-t-il ajouté.

Grâce au généreux appuis américains, l’article indique qu’«Israël» a mis au point des systèmes de défense actifs tels que les systèmes de dôme de fer qui interceptent les missiles. Mais le dôme de fer n’a pas assez de missiles pour larguer la plupart des roquettes du Hezbollah. Tsahal comprend que le dôme de fer ne peut pas protéger tous les lieux civils et militaires. Ainsi, ce système ne défendra que l'infrastructure principale, ce qui signifie qu'une grande partie de la «population israélienne» sera exposée aux missiles. Pour surmonter cette lacune, l’armée israélienne s’entraîne à mener des milliers de missions contre le Hezbollah, dans le but de détruire les roquettes avant leur lancement depuis le Liban.

«Ces dernières années, de nombreuses manœuvres des forces israéliennes ont été dirigées contre le Hezbollah, y compris les manœuvres de septembre 2017, la plus importante depuis près de deux décennies, et celle de février 2018, qui a compris également les troupes du Galilée de l'armée israélienne. L’armée israélienne cherche à améliorer ses compétences opérationnelles telles que le développement de la coopération entre la force aérienne et terrestre. De plus, l'armée israélienne a cherché à apprendre par ses confrontations avec le Hamas dans la bande de Gaza, comment lutter contre une force hybride tel que le Hezbollah.»

L'article affirme que «le Hezbollah est devenu le principal adversaire dans la stratégie de défense israélienne. La version 2018 de la stratégie de l'armée israélienne montre d'approche stratégique et opérationnelle en ce qui concerne les ennemis des israéliens, comme le Hezbollah. La stratégie de l'armée israélienne appelle à obtenir une victoire rapide, dans le but de diminuer les pertes et les dommages qui seront assimilés par Israël».

L'article soulève l'hypothèse de la guerre, et demande : «Et si la guerre éclatait ?» Il répond : «Si nous partons du principe que le Hezbollah a tiré sur Israël ou mener des raids sur les villages du Nord, il est susceptible que l'armée israélienne mène une attaque à grande échelle contre le sud du Liban, où environ 200 villages et villes servent de cachettes pour les roquettes du Hezbollah. L’armée israélienne a averti à plusieurs reprises qu’elle n’aura pas d’autre choix que de frapper les zones peuplées du Liban, qui sont utilisées comme base pour tirer les missiles. C’est pourquoi l’armée israélienne s’entrainer à mener des combats violents, y compris dans les guerres secrètes, en construisant des infrastructures semblables à celle du Liban».

«Le Tsahal jouit d’une supériorité écrasante face au Hezbollah dans le nombre et la qualité des troupes et la qualité des armes. Par ailleurs, en Syrie, le Hezbollah s’est accommodé à la supériorité aérienne, l'appui aérien à proximité de l'aviation russe et syrienne, qui ne seront pas présents dans la prochaine guerre face à la force de l'air israélienne. En fait, la transformation du Hezbollah de guérilla en une armée traditionnelle le rend vulnérable aux attaques, et c’est de quoi va profiter l’armée israélienne». Toujours selon l’article.

Cependant, il explique en même temps que «la force aérienne peut ne pas être suffisante pour arrêter les attaques de roquettes, et les bombardements massifs contre « Israël ». Une vaste offensive contre le Liban est peut-être le résultat. Dans la guerre de 2006, l'armée israélienne a déployé cinq troupes contre le Hezbollah. On peut supposer que la prochaine guerre exigera un nombre semblable ou peut être une plus grande force, déployée sur un large front, dans l'espoir d'atteindre le plus grand nombre de buts dans les plus brefs délais. De plus, en prenant en compte les 18 ans (1982-2000) d’occupation du sud Liban, où l’armée israélienne a dû faire face aux incursions du Hezbollah, l’armée voudrait éviter une autre occupation.

Cependant, en cas de guerre, il semble peu probable qu'«Israël» accepte de répéter sa performance en 2006. «Pour Israël, le succès dans la prochaine guerre contre le Hezbollah est de créer les conditions qui dissuadent le groupe libanais définitivement».

En conclusion, l'article estime que «la dernière chose que le Moyen Orient ait besoin est une autre guerre. Mais le fait que Hezbollah et ses partisans voient Israël comme un état illégal signifie que le déclenchement de la guerre reste possible, et même probable. Le monde ne doit pas perdre de vue cela. Avec toutes les capacités militaires d'Israël et les chances de succès dans un futur conflit contre le Hezbollah, tout échec à dissuader le Hezbollah présentera un coup à ceux qui veulent éviter la guerre et encouragera d'autres menaces régionales. Israël, les États-Unis et les pays du Golfe, s’unissent dans le désir commun de contenir et de dissuader l'Iran et ses alliés. Avec l’appui solide des États-Unis, Israël restera opposé à ses ennemis, y compris le Hezbollah, vu qu’il n’y a pas d’autre option».

Avec toutes les analyses, les préparatifs et les manœuvres, la seule et unique vérité est celle annoncée par sayed Hassan Nasrallah, «la chose est faite, et tout est achevé, maintenant la résistance possède des missiles précis et des capacités militaires importantes, si Israël imposera la guerre au Liban, elle devra faire face à un destin et une réalité à laquelle elle ne s’est jamais attendue, voilà la réalité des choses».

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