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Lorsque sayyed Nasrallah grave profondément dans la conscience israélienne

Lorsque sayyed Nasrallah grave profondément dans la conscience israélienne
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Dans chaque discours et chaque occasion sayyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah évoque le conseil de l’imam Ali (P), d’être vigilant et toujours éveillé même si l’ennemi s’endormait, et ne jamais négliger le moindre détail.

Les médias de l'ennemi savent exactement ce que ces mots signifient, et savent que «son éminence» est un observateur attentif de toutes les nouvelles et les informations concernant l'entité sioniste. Les médias se trouvent parfois forcés d’admettre la supériorité de sayyed dans l’analyse de la situation interne et dans la guerre psychologique qui découle des faits et non pas des illusions. Ces médias reconnaissent également l'exactitude et la qualité du suivi et de la traduction de toutes les nouvelles publiées dans l'entité sioniste, par le bureau médiatique de la résistance dans une tentative de dénuder l'ennemi devant le public.

Il y a une semaine, Amos Harel rédacteur du quotidien Haaretz, a publié un article intitulé «La propagande de Nasrallah», «dans le discours prononcé par Nasrallah à la fin de la semaine dernière, sayyed a cité certaines déclarations concernant la performance de l’armée israélienne, et a repris une nouvelle publiée récemment par Yaniv Jovovich dans le même journal, où il évoque la hausse de 40% du nombre de soldats qui visitent les cliniques psychiatriques de l'armée».

Harel affirme que «l’entité et le public israélien sont extrêmement influencés par le discours le plus célèbre, «la toile d’araignée» prononcé par sayyed Nasrallah à Bint-Jbeil immédiatement après le retrait de l'armée israélienne du sud Liban en mai 2000 : la société israélienne est faible et sous pression, si les arabes savent agir contre «Israël» avec détermination et force, ils pourront lui imposer davantage de concessions.»

Concernant l’impact du discours de sayyed sur les médias israéliens, la chaine 10 a déclaré : «Nasrallah est un orateur brillant et très intelligent qui n'a fait que peu d'erreurs dans l'analyse des faiblesses de la société israélienne».

Dans une interview avec l'analyste des affaires arabes, «Zvi Yahzkali», l’intervieweur a signalé (Analyse du discours de la deuxième libération) que :

«Si Hassan Nasrallah n’était pas du côté des «mauvais» on aurait dit que c’est un excellent orateur et un homme très intelligent, dans son discours, hier, il a réussi à analyser les faiblesses de l'armée israélienne.»

La réponse de «Yahzkali» fut telle : «Je suis d'accord que Nasrallah est un très bon orateur au niveau du monde arabe, mais pour le contenu je le vois différemment. Le discours de Nasrallah nous rappelle le fameux discours «la toile d’araignée» -vous pouvez remarquer que c’est le même discours que celui de Bent-Jbeil, et il ressemble par son attitude à Gamal Abdel Nasser, il parle de la société faible, qu'il a appelée en 2006 avant la guerre «la société d’expresso» - cette expression est toujours présente dans l’esprit de Yahzkali  après 12 ans- quand il a dit que la «société d’expresso» ne fera pas la guerre pour deux détenus, il a fait cette déclaration lors de la conférence de presse le jour de l’enlèvement, et la « société d’expresso» a mené la guerre, une guerre très mal gérée – une reconnaissance implicite de la défaite d’«Israël»- , et je suis d'accord sur ce point, lorsqu’il a dénombré les échecs de l’armée israélienne, disant «l’armée invincible n’est peut-être pas la seule caractéristique d’Israël» voici encore une reconnaissance implicite de l’invalidité de l’armée à se présenter comme la face de l'entité vaincue.

Le journaliste poursuit : «ce qui m’a impressionné, c’est sa connaissance des dernières nouvelles publiées par la presse israélienne, il y a des personnes qui lui lisent très attentivement les informations, et les analysent de façon très intelligente, sans faire d’erreurs dans l’analyse des points faibles de la société israélienne.»

Yahzkali : Il y en a ceux qui disent que le bureau médiatique du Hezbollah concernant le dossier israélien est Nasrallah lui-même, il ne permet pas aux autres de lui lire, il s’assoit et lit lui-même les informations et les nouvelles. Nasrallah a mentionné cela dans une interview à savoir combien de temps il passe dans la lecture de la presse israélienne et la société israélienne, c’est quelqu'un qui s’est fixé comme objectif d'analyser certains points de la communauté, jamais analysés, notamment qu’il a des capacités intellectuelles et de l'intelligence, il se penche à la lecture de la presse israélienne et se réfère aux journaux tels que «Haaretz» et «Yediot (Ahronoth)», et aux sondages et aux avis experts et des analyses, bien qu'il ne pratique pas l'hébreu.

Voilà une reconnaissance explicite que son éminence est le plus renseigné sur la nature de la société sioniste, et ses points faibles et une reconnaissance de la capacité et de l’efficacité de l'équipe de suivi et de traduction de l'hébreu à l’arabe, et ce n'est pas la première fois que les médias israéliens évoquent la qualité et l'expérience et le travail fructueux du bureau médiatique de la résistance dans le suivi de l'entité sioniste. Il y a quelques années avant le retrait humiliant de la soi-disant « armée invincible », un spécialiste a mené une étude comparative, comparant la performance des médias israéliens et de la résistance dans les moindres détails jusqu'à la qualité du papier utilisé par les médias de la résistance ainsi que la production artistique, selon les résultats il a conclu que les médias de la résistance étaient plus forts que ceux de l'ennemi.

Suivant l’intervieweur, la question qui révèle la peur de la mort chez les familles des soldats israéliens «Quand il a dit dans ce discours que l’élite israélienne voulait envoyer ses enfants au 8 200, non pas au front, il a vu quelque chose ...» (des signes d’étonnement et d’admiration parus chez l’intervieweur). Ici, nous nous arrêterons sur les faits étonnants de la guerre en Syrie, où le nombre de combattants de la résistance participants à la guerre a doublé, des rapports ont été rédigés concernant les familles qui ont insisté à envoyer leurs enfants aux fronts, et là nous découvrons les causes des signes d’étonnement et d’admiration sur le visage du journaliste, la communauté de la résistance ne prend pas en compte la mort, notamment que la mort en martyre est l’un des deux choix suivis de la victoire… face à la crainte de la mort dans la société israélienne, où les familles préfèrent envoyer leurs fils travailler derrière les bureaux.

A la fin de l’entretien Yahzkali a tenté d’embellir l’image brisée disant «certainement, je pense que ce qu'il a dit est une guerre psychologique qui montre sa détresse avant la prochaine confrontation … Néanmoins, il nous a certainement causé une forte douleur à l’estomac» l’entretien se termine par un extrait du discours de Sayyed Nasrallah concernant le suivi psychiatrique des soldats.

La plaie ouverte par le discours de la deuxième libération est bien profonde et douloureuse pour l'ennemi et ses médias, notamment qu’il a éveillé dans les esprits des israéliens une vieille blessure qui est la défaite du 25 mai 2000.

Source : Al-Ahed, traduit par l'équipe du site

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