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L’administration Trump propose aux Palestiniens une confédération avec la Jordanie

L’administration Trump propose aux Palestiniens une confédération avec la Jordanie
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Après le transfert de l’ambassade US à al-Qods occupée (Jérusalem) et l’arrêt de financement à l’UNRWA, les Etats Unis ont entamé à réaliser la 3ème phase du deal du siècle: la naturalisation des réfugiés palestiniens en Jordanie et en Egypte et en Cisjordanie occupée. La situation des réfugiés vivant à Gaza, en Syrie et au Liban sera abordé ultérieurement.

Le président de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, a déclaré dimanche que l'équipe de négociateurs américains travaillant à un «plan de paix» entre Israéliens et Palestiniens avait proposé que les Palestiniens rejoignent une confédération avec la Jordanie, selon des sources israéliennes.

«On m'a demandé si je croyais en une fédération avec la Jordanie», a déclaré Abbas à propos des entretiens avec le conseiller de Donald Trump, Jared Kushner, et l’émissaire spécial du président US pour le Moyen-Orient, Jason Greenblatt, a expliqué à l’AFP Hagit Ofran de l’ONG la Paix Maintenant.

«J'ai répondu: oui, je veux une confédération avec la Jordanie et Israël. J'ai demandé aux Israéliens s'ils accepteraient une telle offre», a-t-il par ailleurs.

Le président de l'Autorité palestinienne a tenu ces propos lors d'une rencontre avec des membres de la «Knesset» et de l'ONG israélienne «La Paix maintenant» à Ramallah.

Selon l'agence de presse palestinienne WAFA, le directeur général de «Peace Now», Shaqued Morag, le député Meretz Mossi Raz et la politicienne de «l'Union sioniste» Ksenia Svetlova étaient présents à la réunion.

Aucun détail n’a filtré concernant la date de cet entretien entre Mahmoud Abbas et les conseillers américains, l’AP ayant officiellement coupé tout contact avec la Maison blanche depuis l’annonce par Donald Trump, début décembre, de la reconnaissance unilatérale d’al-Qods occupée comme «capitale d’Israël».

Par ailleurs, la Jordanie a rejeté le projet américain de confédération avec les Palestiniens et a réaffirmé son soutien à la «solution à deux Etats».

Le roi Hussein de Jordanie avait fait en 1982 la proposition d'une «Confédération Jordano-palestinienne». Yasser Arafat avait accepté cette proposition mais sur la base d'une «Palestine indépendante», ce que les Etats- Unis, «Israël» et la Jordanie avaient refusé.

Des sources palestiniennes ont révélé au quotidien libanais Al-Akhbar que le Hamas détient des informations sûres selon lesquelles l’administration américaine a proposé des aides financières à la Jordanie et à l’Egypte (qui souffrent tous deux des crises économiques) en échange d’en finir avec le dossier des réfugiés palestiniens sur leurs territoires.

Une partie de la «droite israélienne» voit dans l’établissement d’une confédération palestino-jordanienne un moyen d’éviter la création d’un Etat palestinien indépendant et de se décharger de toute responsabilité envers les 3,5 millions de Palestiniens vivant actuellement en Cisjordanie occupée.

D’après Ofran, Mahmoud Abbas a également évoqué la question du droit au retour des Palestiniens qui ont fui ou ont été chassés de chez eux après l’usurpation de la Palestine en 1948. Leurs descendants ont également le statut de réfugiés. L’UNRWA a enregistré plus de 5 millions de personnes comme réfugiés.

«Israël» désire l’abandon de ce «droit au retour».

Washington a annoncé vendredi l’arrêt de ses financements à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), une semaine après avoir annulé plus de 200 millions de dollars d’aide bilatérale destinée aux Palestiniens.

Source: divers et rédaction

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