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Trump confirme sa ligne de fermeté extrême envers le Canada

Trump confirme sa ligne de fermeté extrême envers le Canada
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Les négociations pour moderniser le traité de libre-échange nord-américain (Aléna) semblaient dans l'impasse vendredi, Donald Trump ne dérogeant pas à sa ligne intransigeante envers le Canada.

Le président américain a confirmé dans un tweet des propos très durs tenus à l'égard de son principal partenaire commercial ayant fuité, malgré lui, dans la presse.

Le locataire de la Maison Blanche s'est indigné que ses propos, tenus en toute confidence devant des journalistes, aient été publiés mais «au moins, le Canada sait à quoi s'en tenir!», a-t-il ajouté.

Selon le quotidien canadien Toronto Star, le président républicain a confié à ses interlocuteurs que son administration entend ne faire aucun compromis avec le Canada et qu'un accord potentiel se fera «uniquement à nos conditions».

Donald Trump a souligné qu'il s'abstenait de le dire publiquement car «ce serait si insultant qu'ils ne pourront pas trouver d'accord».

Du côté canadien, la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland, à la tête des négociateurs canadiens, doit tenir une conférence de presse à 16h30 locales (20H30 GMT) au cours de laquelle elle doit dévoiler si les négociations peuvent se poursuivre.

«Le Canada est un pays habile pour trouver des compromis gagnant-gagnant. Ceci étant dit, dans une négociation, nous nous battons toujours dans l'intérêt national», avait-elle déclaré dans la matinée. «C'est ce que nous allons continuer à faire. Nous cherchons un bon accord, pas n'importe quel accord», avait-elle dit en forme de mise au point.

«Nous n'accepterons seulement un accord qui est un bon accord pour le Canada. Nous n'y sommes pas encore», avait-elle également fait savoir.

Son ton tranchait déjà très nettement avec celui de la veille, quand elle parlait d'«optimisme» et soulignait la bonne volonté des deux parties pour arriver à un accord.

De son côté, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a estimé qu'il était toujours «très possible d'avoir un accord qui fonctionne pour tout le monde». Il a toutefois immédiatement réaffirmé que «pas d'accord est mieux qu'un mauvais accord».

Source: agences et rédaction

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