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Jour de l’«indépendance d’Israël»: ironie de la «communauté internationale»

Jour de l’«indépendance d’Israël»: ironie de la «communauté internationale»
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Touba Arar

L’Entité sioniste fête son «indépendance» le 14 mai de chaque année, une occasion qui, en principe, ne concerne que les pays reconnus légaux par la communauté internationale. Il est en effet bizarre qu’«Israël» ait un Jour d’indépendance !

Jour de l’«indépendance d’Israël»: ironie de la «communauté internationale»

Depuis la naissance de l’Etat national de régime libéral au XIXe siècle, la théorie générale de l’Etat a considéré comme essentiels pour l’Etat les trois éléments suivants : nation, territoire et souveraineté. Il est donc à analyser ces trois éléments et comment est-ce qu’ils ont été procurés à l’«Etat d’Israël».

Le territoire et la nation sont deux éléments polémiques pour «Israël». Le territoire: les territoires palestiniens occupés ; la nation: les Juifs du monde ayant adhéré au mouvement sioniste qui a conspiré avec les forces coloniales depuis la fin du XIXe siècle afin de faciliter le flux des individus en Palestine qui était à l’époque une partie des territoires dominés par l’empire ottoman.

L’invasion sioniste de la Palestine débute vers la fin du XIXe siècle, et se poursuit pendant une trentaine d’années jusqu’à l’an 1917, l’année du début du mandat britannique sur la Palestine.

Sous la direction de Theodor Herzl, père du sionisme politique moderne et auteur du livre (l’Etat juif, 1896), le mouvement sioniste établit des liens étroits avec le colonialisme mondial à l’époque et s’allie avec la Grande Bretagne qui tentait d’occuper la Palestine et le monde arabe.

En 1916, le Traité de Sykes-Picot trace les frontières qui seront adoptées entre la Palestine et les autres parties voisines du Proche-Orient : le Liban, la Syrie et l’est de la Jordanie. Il s’agissait d’un accord secret entre la France et le Royaume-Uni, avec la coopération du mouvement sioniste, et qui a été rendu public l’année suivante. Aussi en 1917, la déclaration Balfour vient s’ajouter aux complots européens et sionistes contre la région, promettant aux Juifs sionistes le soutien de la Grande Bretagne pour la création d’un foyer national juif en Palestine.

De nombreux juifs européens continuent à venir s'installer en Palestine. Le colonialisme britannique les aide à violer les droits des Palestiniens, à saisir leurs maisons et leurs terres, à la création de fermes collectives, les «kibboutz», et à la fondation ou le développement accéléré de villes, à l'image de «Tel-Aviv».

Proclamation de l'«indépendance»

Alors que le mandat britannique sur la Palestine doit expirer le lendemain, David Ben Gourion proclame, le 14 mai 1948 à «Tel-Aviv», l'«indépendance de l'État d'Israël». Pendant cette même année, 750 000 Palestiniens ont été expulsés de leur pays.

Cette indépendance ne ressemble point à l’indépendance de patries et de peuples connue dans l’histoire humaine, le colonialisme britannique sortant ayant été l’ami et l’allié principal du mouvement sioniste qui a fondé son «Etat» sur les territoires Palestiniens et dont il a proclamé l’indépendance.

La Palestine a donc passé du colonialisme britannique à l’occupation sioniste israélienne, une nouvelle ère d’oppression débute.

Les Etats et les peuples de la région n’ont pas reconnu l’Entité israélienne, même si après plusieurs années, des Etats arabes –l’Egypte et la Jordanie– ont établi des relations officielles avec «Israël». Ainsi, d’autres Etats ont des rencontres et des relations non officielles avec les Israéliens. Ces dernières années, des informations circulent sur des entretiens entre haut-gradés israéliens, d’une part, et responsables saoudiens, émiratis ou bahreïnis, de l’autre. Les autorités de ces pays, alliés des Etats-Unis, ont atteint un niveau d'insolence qui les a poussés à  reconnaitre en public le droit d’existence à «Israël», dont entre autres la déclaration du prince héritier saoudien MBS: «Je pense que les Palestiniens et les Israéliens ont droit à leur propre terre», a-t-il dit le 2 avril au magazine américain The Atlantic.

Malgré le soutien total des USA à «Israël», et les positions des arabes agissant sous le commandement étasunien, l’axe de la Résistance et les peuples libres de la région affirment qu’ils poursuivront la lutte contre l’occupation israélienne jusqu’à la libération de la Palestine et de tous les lieux sacrés.

Source : French.alahednews

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