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Les USA sont prêts à détruire mais pas à reconstruire des villes en Syrie

Les USA sont prêts à détruire mais pas à reconstruire des villes en Syrie
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Les USA ont totalement détruit la ville de Raqqa (entre autre) mais ils ne donneront pas un centime pour aider à sa reconstruction.

Les USA sont prêts à détruire mais pas à reconstruire des villes en Syrie

La chambre basse du Congrès américain a adopté un projet de loi interdisant toute assistance des États-Unis à la reconstruction de la Syrie sur les territoires contrôlés par Damas.

Un projet de loi adopté par la Chambre des représentants du Congrès américain interdit l'aide des États-Unis à la reconstruction de la Syrie dans les régions contrôlées par les autorités syriennes, selon une déclaration de la commission des affaires étrangères de la chambre basse du Congrès.

«La politique des États-Unis sera telle que l'aide des USA accordée à des fins de redressement, de reconstruction ou de stabilisation en Syrie dans les plus brefs délais sera utilisée dans une Syrie démocratique ou dans les régions qui ne sont pas contrôlées par les autorités syriennes dirigées par Bachar el-Assad ou par les forces qui y sont liées», indique le projet de loi.

En janvier dernier, le département d'État a annoncé que Washington n'aiderait pas la Russie, l'Iran et Damas à reconstruire le pays tant qu'une «transformation politique» n'est pas réalisée en Syrie. David Satterfield, le secrétaire d'État adjoint pour le Proche-Orient, a signalé que l'aide serait accordée à condition d'appliquer une réforme constitutionnelle et d'organiser des élections sous l'égide de l'Onu.

Le document laisse cependant la porte entre-ouverte. Pour que le gouvernement syrien puisse en profiter, le Président américain doit présenter aux comités compétents du Congrès les preuves attestant que les autorités syriennes «ont arrêté les attaques contre la population et l'infrastructure civile», «entreprennent des mesures vérifiables visant à la libération de tous les détenus politiques», «sont en train d'organiser des élections honnêtes et libres» et «ont arrêté le développement et le déploiement de missiles balistiques et de croisière». La liste complète des exigences envers les autorités syriennes comprend 11 points.

En outre, aucuns officiels syriens ou leur famille ne doivent être impliqués dans des projets qui pourraient être financés par les États-Unis.

«Au total, en Irak et en Syrie, entre 3.923 et 6.102 "non-combattants" ont péri et 2.443 civils ont été blessés lors de 766 attaques meurtrières en 2017, selon le recensement annuel d'Airwars.

En 2016, entre 1.243 et 1.904 avaient été tués, selon la même source.»

Au cours de l'année 2017, la coalition a fait état de 11.573 frappes aériennes et tirs d'artillerie, soit une augmentation de 50% par rapport à l'an dernier. Ces actions ont visé majoritairement la Syrie (71%) par rapport à l'Irak (29%).

Airwars relève que ce «nombre sans précédent de morts civils coïncide avec le début de la présidence (américaine de Donald) Trump et suggère que la politique visant à protéger les civils a été réduite sous la nouvelle administration».

La situation est différente en Syrie et en Irak. Le nombre de morts a quadruplé dans le premier pays avec la bataille de Raqqa qui a fait au moins 1.450 morts parmi les civils, alors qu'en Irak il a quasiment doublé.

Source : wikistrike

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