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Sayed Nasrallah insiste sur le vote massif pour protéger la Résistance

Sayed Nasrallah insiste sur le vote massif pour protéger la Résistance
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L’équipe du site

Le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah a déclaré que certaines parties au Liban et ailleurs misent sur un conflit entre le Hezbollah et l'armée libanaise, rappelant que la conspiration contre la résistance n'a pas pris fin depuis l'an 2000.

«Ce qui est le plus dangereux à signaler, c'est qu'on fomentait un conflit intestin entre l'armée et la résistance», a-t-il dit lors d'un discours prononcé lors du festival de la fidélité à la victoire organisé à Nabatiyeh, au sud Liban.  

Sayed Nasrallah insiste sur le vote massif pour protéger la Résistance

Selon sayed Nasrallah, les Américains ont effectué en 2005 des études et des sondages au sein de l'institution militaire libanaise pour connaitre si le commandement, les officiers et les soldats étaient prêts à aller dans une confrontation contre la résistance. Les questions portaient sur des critères confessionnels. Les résultats de ces sondages ont montré que cette armée refuse de se lancer dans une confrontation contre la résistance. C'est ce qui a accéléré le déclenchement de la guerre israélienne en 2006.

«Au Liban, aux Etats-Unis et dans les pays du Golfe, d'aucuns misent à nouveau sur ce conflit et cette bataille. La garantie réside dans la forte présence de l'Etat. En 2006, la meilleure garantie était représentée par le président Nabih Berri à la tête du Parlement. En outre, le commandement de l'armée, les officiers et les soldats constituaient aussi la garantie. Donc, ce qu'il faut faire est d'assurer une protection politique à la résistance, à travers la forte présence au Parlement, au gouvernement et dans toutes les présidences, des forces qui croient en la résistance. Ceci permettra de couper la main à ceux qui convoitent les ressources du Liban.

Le dossier avec les Israéliens n'est pas clos à ce jour. Il y a le dossier des fermes de Chébaa et des collines de Kfarchouba. Les Israéliens qui négocient et qui veulent négocier vont-ils nous restituer les fermes de Chebaa? Le dossier du pétrole et du gaz, le dossier des menaces israéliennes permanentes de mener une guerre contre le Liban. En contrepartie, nous avons une forte équation: l'armée, le peuple et la résistance, qui nous permet de faire face à tous ces défis».  

Sayed Nasrallah a révélé qu'en 2006 et au cours de la guerre de juillet, certains ont œuvré pour frapper la résistance. Le gouvernement à l'époque et son président ont donné ordre au commandement de l'armée de changer le cours de la guerre en confisquant tout camion transportant des armes de la Békaa au sud. Le premier camion a été confisqué et celui qui a donné l'ordre misait sur la confrontation entre la résistance et l'armée. Mais la sagesse des deux parties et l'intervention politique ont favorisé la résolution de ce sujet, quoique difficilement en raison de l'insistance du Premier ministre de l'époque sur sa position.

Sayed Nasrallah a rappelé qu'après 2006, lorsque les ministres du Hezbollah et du mouvement Amal ont démissionné, le gouvernement s'est réuni pour débattre du dossier du réseau des télécommunications de la résistance. Pour la première fois, le gouvernement tient une réunion qui a duré jusqu'aux premières heures du matin afin de prendre la décision de démanteler le réseau de télécommunication de la résistance. Les ordres ont été donnés à l'armée pour le démanteler même par la force. L'objectif en 2008 était d'entrainer l'armée dans une confrontation avec la résistance.

Expliquant que l'objectif de cette festivité était d'afficher le soutien à la liste électorale Espoir et fidélité pour les élections du 6 mai, sayed Nasrallah a insisté sur la nécessité d'être tous fidèles à cette liste. «Voter en faveur de cette liste est porteur de plusieurs significations et indices».

Et de poursuivre: «L'importance du parlement au Liban est qu'il est la mère des institutions. Le Parlement jouit de très grandes prérogatives puisqu'il élit le président, nomme le Premier ministre, accorde la confiance au gouvernement, adopte le budget, et institue les lois qui règlent tous les domaines vitaux. C'est la seule institution qui possède la prérogative de remanier la Constitution sans recourir au référendum. Donc, quand on va prendre part aux élections, nous allons mettre en place un nouveau parlement qui assumera toutes ces responsabilités. Pour cette raison, nous devons y participer, puisque l'abstinence  signifie renoncer à ses responsabilités, et prendre le pays vers l'inconnu, tant sur le plan de la sécurité que sur les plans économique, vital et social. Bref, nous devons participer aux élections. Mais qui allons-nous élire? Cette question est à l'adresse de tous. Chaque électeur doit se poser la question: qui vais-je élire? Et pourquoi? Certains gens se contentent du fanatisme familial, d'autres du fanatisme tribal, ou partisan, ou religieux. Mais le plus important est de répondre autrement à cette question. Ce parlement, telle est ses responsabilités. C'est lui qui est chargé d'élaborer des lois et déterminer la face du pays. Il peut soit protéger le pays soit le soumettre à une dépendance fatale. Il  peut soit sauver le pays, soit l'entrainer dans la faillite».

Et sayed Nasrallah d'appeler tout individu à «dresser son propre diagnostic de prochains défis dans les années à venir avant les élections».

«Dans certaines listes il y a des amis, mais il y a encore des ennemis. La population du Sud est la plus concernée puisque ce sujet touche à sa sécurité, sa dignité, et sa vie. Donc, la population du Sud doit trancher ses choix électoraux. Certes, pour les habitants du Sud, notamment les habitants de la Békaa de l'Ouest et de Rachaya, le défi primordial demeure les menaces israéliennes et le conflit avec l'ennemi. Nous sommes face à un ennemi qui pratique l'agression et qui convoite nos terres et nos ressources. Le Sud a enduré le plus pendant de longues années en raison de cet ennemi. Les nouvelles générations au Liban doivent bien connaitre cette réalité».

«Chers frères et sœurs, le 6 mai vous avez une responsabilité et vous devez la traduire par un vote sincère, prometteur, et fidèle à ceux qui assument la responsabilité et qui protègent votre honneur. Le 6 mai est la journée de l'imam As-Sadr, comme tous les autres jours d'endurance et d'injustice», a ajouté sayed Nasrallah dans son discours.

Il a révélé que «certaines parties feront tout pour que les gens n'aillent pas aux bureaux de vote le 6 mai. Il faut aller aux bureaux de vote et voter pour Espoir et Fidélité. C'est votre réponse à tous les défis. Pour ce qui est du vote préférentiel, nous aurions besoin de la base populaire du Hezbollah de choisir, dans certains cas, pour le vote préférentiel d'autres candidats.

Nous ne sommes pas soucieux de celui qui récupèrera le taux le plus élevé du vote préférentiel. Notre objectif doit être la réussite de tous les candidats de notre liste dans telle circonscription. Nous devons les considérer tous comme candidats du Hezbollah, même si le vote préférentiel du Hezbollah va au profit de tel candidat ou de tel autre».

Sayed Nasrallah a appelé à respecter toutes les décisions prises par la machine électorale. «Dans certains casa, où le nombre d'électeurs est très élevé, certaines parties politiques ont commencé à contacter des familles pour leur présenter des invitations au pèlerinage en Irak et ailleurs entre le 3 et 5 Mai. Ainsi, elles ne seront pas présentes au Liban le jour des élections. Ces parties savent bien que la base populaire de la résistance ne peut vendre sa voix. D'après nos informations, des centaines de personnes ont reçu cette invitation. Surtout que dans le cadre de la nouvelle loi électorale, chaque voix compte. Je m'adresse à notre peuple: Dites à ceux qui vous invitent au pèlerinage gratuitement que vous y irez le 7 mai». 

Sur un autre plan, sayed Nasrallah a averti que «face à toute nouvelle taxe imposée aux pauvres et à ceux ayant un revenu limité, nous serons obligés de descendre dans la rue. La situation sociale et vitale des gens ne peut plus supporter de nouvelles taxes. Nous avons besoin de députés qui se tiennent fermement pour stopper l'effondrement financier du pays. Nous avons besoin de députés qui refuseront catégoriquement toute nouvelle taxe imposée aux pauvres. Dans le dossier financier, nous sommes entrés dans une phase sensible. Je me rallie aux responsables qui ont proclamé que le pays n'est pas en faillite, mais si l'on continue de la sorte, certainement nous irons droit vers la faillite.

La dette générale est de 80 milliards de dollars, et elle continue d'augmenter. Suite à la conférence de Paris, la dette était estimée à 11 et 12 milliards, et elle atteindra le plafond de 100 milliards en raison du service de la dette.

La situation financière du pays est exceptionnelle et nécessite un nouveau  traitement. Ceci veut dire que nous avons besoin de députés et d'un gouvernement qui n'accumulent pas les dettes pour des problèmes personnels. Que personne ne vienne entrainer le pays dans le fléau en feignant chercher la solution. Lorsque les prêts seront versés, nous aurons besoin d'un débat sérieux au gouvernement et au Parlement. Partant de là, les gens doivent savoir qui élire».

S'exprimant sur le quatrième anniversaire de la guerre saoudienne au Yémen, sayed Nasrallah a salué le peuple yéménite qui continue de se tenir face à cette agression impitoyable. Il a salué le peuple, le dirigeant, l'armée et les comités populaires du pays.

Il a également rendu hommage aux martyrs, aux blessés, et aux commandements des factions de résistance dans la Bande de Gaza qui ont pris la décision courageuse de résister à l'occupation. Cette mobilisation assène un coup dur à l'accord du siècle, a-t-il encore dit. 

Source : Al-Ahednews

  

 

 

  

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