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Des histoires du sayed Abbas et du cheikh Ragheb jamais racontées auparavant

Des histoires du sayed Abbas et du cheikh Ragheb jamais racontées auparavant
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   Par Iman Mostapha

D’où pouvons-nous cherché un discours touchant leur âmes pures ayant survolées vers l’au-delà ! … Nous, les prisonniers de nos désirs éphémères, aspirant la miséricorde du Seigneur…
Comment pourrons nous toucher la bienfaisance de ces hommes enturbannés, embrasser leur esprit en tant que père, mari, et humain… tracer leur ligné et ressentir leur bonté…

Nous essayons en quelques lignes de dévoiler quelques côtés de leurs vies, qui n’ont pas été révélées auparavant. Revenons à l’époque de ces deux grands hommes, qui malgré les jours et les années passés, nous n’avons jamais abandonné leurs traces.

Le turban blanc

Fermez les yeux… Pour le voir debout parmi une cinquantaine d’orphelins, qui n’avaient aucune famille, mais où est parti le Cheikh ? Il est toujours là, il est encore devant leurs yeux, c’est lui le père compatissant de tous les enfants du Sud.

Des histoires du sayed Abbas et du cheikh Ragheb jamais racontées auparavant

Ses sentiments sincères continuent à réchauffer leur cœur dans les nuits froides de février… Il n’a jamais abandonné et n’a jamais baissé la tête, et a payé le prix de ses positions arrosant la terre de Jibchit de son sang pur, produisant alors des générations de martyrs suivant son chemin ayant mémorisé ses paroles et ses traits, portant un amour et un grand désir de le voir et de le rejoindre, malgré le temps qui a passé…

Il aimait les poèmes et lisait la poésie et les journaux, notamment le journal «As-Safir». Le «Kroosh» était le plat préféré du cheikh et s’il savait que l’une de ses connaissances l’avait cuisiné il était le premier invité à manger ! … Depuis son enfance il haïssait l’occupation et a rejeté l’ennemi sioniste, il a effacé le mot «Israël» sur la carte et écrit à sa place Palestine… voilà des images de sa vie à travers les mots…

Que craignes-tu, mon fils ? Il n’a rien ! Regarde le comment il a peur et se cache derrière son char… Hassan, le martyr, a bien retenu ces mots, et plus tard ce jeune s’est mis face aux sionistes, sans aucune crainte, après avoir entendu l’assurance du Cheikh…

«Il ne restait pas longtemps parmi nous, mais lorsqu’il était présent on ressentait la chaleur de ses émotions et de ses sentiments qui réchauffés nos cœurs en quelques instants et nous ressentons une grande joie». Ces mots sont repris par la fille du martyr Cheikh Ragheb Harb, Hawraa, suivant ses mots avec un sourire mêlé d’un sentiment ardent. «Il cherchait les filles de l’orphelinat qui prenaient de son cœur un abri sûr, prenant l’une dans les bras plaisantait avec l’autre et écoutait les chants d’une troisième… sans ressentir la fatigue d’une longue journée de travail, et de l’inquiétude qui le suivait jour et nuit derrière les murs de la maison».

«Tu n’as pas prié ma fille?» il demanda à l’une des amies de sa fille, qui était occupé par un jouet, elle lui répondit timidement: «Non», il lui demanda alors de prendre à sa place le temps qu’elle fasse sa prière… elle perdit la partie mais gagna la prière qui fut son premier atout depuis cet incident.

«Je me rappelle encore de sa gentillesse, lorsque ma sœur venait chez nous et commençait à lui raconter sur les uns et les autres, elle lui disait as-tu vu ce qu’il a fait ?il lui répondit non, ou est-il ? Pour que je le vois… on riait alors tous…».

Lorsqu’il voyait un petit garçon qui se trouvait dans une des ruelles, il lui mettait le turban sur la tête et lui demandait son nom et le nom de son père… lorsqu’il sortait en voiture, les voix des enfants s’élevaient partout dans le village… puisqu’il amenait avec lui tous les enfants qu’ils connaissaient, ses cousins, ses frères et sœurs… Et tout le monde chantait à voix haute «j’aime la prière..».

«La télévision est le diable en personne au sein de la maison», c’est ce qu’il répétait sans arrêt. Il fermait souvent les fenêtres avec des couvertures épaisses pour assombrir la pièce et nous faisait voir des films éducatifs grâce à la machine qu’il empruntait, ou regarder les scènes qu’il avait filmées dans notre enfance.

Le voile pour le Cheikh était une ligne rouge qui ne pouvait pas être dépassée, mais sa manière de le demander était pur et propre, personne était contrarié par son avis, et je me souviens comment il avait vu une femme (sans hijab) distribuer « Harissa » pour l’amour de l’Imam Hussein. Il lui dit en plaisantant: «Sayeda Zeinab vous battra si elle vous voit.» Une autre fois, il a dit, à la fin de la cérémonie du contrat de mariage, «j’espère que la femme voilée se marie et la femme non voilé qu’elle reste sans mari». Lorsqu’une fois une jeune fille sans voile monta dans sa voiture, et elle avait froid, il lui dit heureusement «mon turban me réchauffe bien la tête».

Paysan par nature, il aime le bétail, et aider sa famille à nettoyer l’étable et à prendre soin du bétail, il a été acheté un mouton et la gardé dans l’étable de sa famille, mais elle est morte la nuit de son martyrs sans aucune raison.

Avec un sourire cachant un sentiment de profonde tristesse causé par la séparation amère, sa fille mentionné cette histoire, «lorsque le Cheikh marchait dans le village il rencontra une dame qui était en colère contre son mari, il lui demanda la raison elle lui raconta que sa vache était souffrante et que son mari n’avait pas cherchait le vétérinaire pour l’accoucher alors le cheikh l’accompagna chez elle et posa sa main qui n’a jamais accepté de se tendre à l’occupant,  sur le dos de la vache et appela au nom de dieu, et la vache accoucha..  La dame s’écria alors en le remerciant +que dieu nous garde tes mains pures+».

Le turban noir

«Je me souviens de mes jours avec lui, je touche son visage de mes propres mains… J’en tire un souvenir mémorable», dit la fille du Sayed, «je peux encore sentir ses mains caressant mon front… avec toute l’affection et la passion qui en coule.»

Des histoires du sayed Abbas et du cheikh Ragheb jamais racontées auparavant

Batoul al-Moussawi, cherchait parmi ses mots des histoires qu’elle a vécues depuis des années, parle avec sa spontanéité absolue et ses sentiments sincère de son «premier amour» des moindres détails de sa vie, sa nourriture, ses morales, ses habitudes, ses routines…

Il essaye de restait le plus longtemps possible avec nous malgré  toutes ses responsabilités… Il aime lire, et souhaitait faire une heure d’exercice ou de marche par jours, il jouait avec mes frères au ballon ou au «Karaté». Je me rappelle comment il quittait la maison, il nous serrait toujours et nous embrasser sur le front. Je me souviens comment il m’a appelé pour lui apporter une «serviette»... Il l’aime cela, alors que moi j’observais l’eau déversée sur ses bras comme des lignes brillantes.

Je n’oublie pas son enthousiasme quand nous finissons de lire l’un des livres, et le glamour de ses yeux quand je lis une partie du Saint Coran avec une lecture distinctive… Je me souviens de m’avoir toujours encouragé à jouer de la musique, je me rappelle de son cadeau lorsque j’ai jouet mon premier morceau «Habibi Khomeiny» et je l’ai enseigné à mon frère, cette belle scène pleine de vitalité est toujours dans mon esprit.

Mon père nous offrait à moi, et à ma sœur, toujours les meilleurs cadeaux, il nous appelait toujours par nos surnoms, moi «Om al Hassanein» et mon frère «Abou al Fadel». Il appelait toujours mère «Oum Yasser». La plus grande punition pour les garçons était de les priver de jouer au ballon. Alors que moi j’étais privé de la douceur de sa voix et m’interdisait de lui adresser la parole.

Mon père ne rejetait aucun type de nourriture, et remerciez Dieu pour sa bénédiction, mais s’il savait qu’Oum Yasser avait cuisiné «Shish Barak», son cœur se réjouissait.

Oh… Ces moments merveilleux… Oh… La place de Oum Yasser aux yeux de Sayed Abbas. Elle était sa chère bien aimée, son amie et son épouse… Lorsque nous voulons parler d’eux, on ne s’arrête pas, il y a tellement des choses à dire. Comment il l’aider à la maison sans plainte ni ennui, mais avec amour… Et comment les mots sortaient de ses lèvres, expliquant à ma mère les détails de sa journée… leur relation, prenait comme exemple la vie de l’Imam Ali  et de Fatima Zahra. Ils étaient résolus à vivre et à mourir en martyr ensemble et c’est ainsi qu’ils ont fini leur vie.

Batoul al-Moussaoui raconte une histoire, qui a eu lieu à Najaf avec Sayed Abbas et sa femme. Oum Yasser attendait que Sayed revienne pour couper le jeune un des jours du mois de Ramadan. Sayed retourna les mains vides, il avait donné l’argent qu’il avait à l’un des pauvres. Elle lui demanda alors qu’allons-nous déjeuner aujourd’hui Sayed? Quelques instants plus tard un homme religieux arriva chez eux leur apportant de la meilleur nourriture… ils remercient Dieu, à Qui ils s’étaient toujours confié.

Quant aux «sandwiches de sel et de l’huile», nous raconte Batoul al-Moussawi, «un jour mon frère avait faim, il n’avait rien trouvé à manger vu la situation difficile que nous passions comme beaucoup de familles des moudjahidin, Oum Yasser travaillait à l’extérieur. Sayed lui a alors fait un sandwich de huile et de sel, et c’était le meilleur sandwich qu’il n’avait jamais mangé».

Sayed ne supportait pas que quelqu’un fasse du mal aux animaux, et se fâchait lorsque l’un des «poussins» que mes frères et moi ramener à la maison mourrait, ou même si nous chassons un papillon.

Sayed Abbas ne pleurait que lors de ses prières et ses Douas… il pleurait avec peine lorsqu’il lisait Doua Al nodba le vendredi matin devant les tombes des martyrs… Mais le moment le plus difficile dans toute sa vie, et qui l’a affecté énormément est le moment de la mort de l’Imam Khomeiny je voyais ses yeux pleins de larmes. Je l’ai vu attrister, il avait auparavant fait l’appel à la prière au toit de la maison à la sortie de l’Imam de l’hôpital.

Le dernier jour, il se préparait à partir, notre maison était noyé dans un calme prudent, il sortit après avoir réveillé mon frère Yasser en lui disant viens avec moi: «C’est une occasion irremplaçable.» Un sourire s’est tracé sur son visage décrivant la joie qu’il éprouvait a rencontré son vrai amour, et sa vie éternelle. Sayed est parti… alors que son appel à la préservation de la résistance est resté éternel… il est parti mais il restera le maître de ma vie.

Source: Al-Ahed, traduit par l'équipe du site

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