Le pire est à venir? Une crise économique plus grave que celle de 2008 éclaterait
La situation actuelle de l'économie mondiale est similaire à la situation à la veille de la crise de 2008, affirme le milliardaire américain Stanley Druckenmiller.
Selon l'homme d'affaires, les risques principaux sont liés aux actions de la Réserve fédérale américaine et de la Banque populaire de Chine.
Il a critiqué la Fed pour sa «politique myope» de faibles taux d'intérêt, ce qui a conduit à la hausse des marchés.
«Le marché haussier s'épuise», a-t-il fait valoir lors de la conférence Ira Sohn sur l'investissement à New York.
La politique monétaire accommodante de la Fed a fait que les entreprises accumulent de plus en plus de dettes.
Selon M. Druckenmiller, la politique identique de la Banque centrale chinoise est aussi nuisible à l'économie mondiale. Le ralentissement de la croissance en Chine est une grande préoccupation, tout comme l'incontrôlable augmentation de la dette américaine.
La conférence Ira Sohn est l'une des réunions les plus prestigieuses des investisseurs et des gestionnaires de fonds. Lors de la conférence en 2005, M. Druckenmiller avait mis en garde ses collègues que la politique d'Alan Greenspan, qui était alors président de la Réserve fédérale, se traduirait par une bulle immobilière, ce qui est finalement arrivée et a englouti l'économie mondiale avec la crise de 2008.
«La Fed a emprunté à la consommation future plus que jamais auparavant. Elle est la Fed la moins dépendante des données dans l'histoire. Ce genre de myopie provoque un comportement imprudent», a souligné le milliardaire américain.
Dans le même temps, certains économistes estiment que l'état actuel de l'économie mondiale indique qu'elle peut faire face à un ajustement structurel et non pas seulement à une phase baissière du cycle économique.
«Peut-être que cela n'est pas seulement un cycle économique auquel nous sommes confrontés, mais une sorte d'ajustement structurel de l'économie mondiale dont nous ne comprenons pas encore quelles en sont les conséquences et comment y faire face», a expliqué à Sputnik l'économiste de la Commission européenne Jose Correia Nunes.
Source: agences et rédaction