Bahreïn: deux personnes tuées par des attaques
Deux personnes ont été tuées par deux attaques perpétrées à Bahreïn, petit royaume du Golfe théâtre depuis 2011 d'une contestation anti-gouvernementale, a annoncé mardi 9 décembre le ministère de l'Intérieur.
Mardi, l'explosion d'une bombe a tué un Bahreïni et légèrement blessé un ressortissant asiatique à Karzakan, à l'ouest du pays, a indiqué sur Twitter le ministère de l'Intérieur dénonçant une attaque terroriste.
Lundi soir, un policier a été tué par une autre attaque terroriste alors qu'il accomplissait son devoir à Damistan, selon le ministère.
Il s'agit des premières attaques meurtrières annoncées à Manama depuis les élections législatives organisées fin novembre à Bahreïn et boycottées par l'opposition, conduite par l'influent mouvement Al-Wefaq.
L'opposition réaffirme son rejet de toute action violente
Le Wefaq, qui avait prévenu que le dernier scrutin législatif n'aiderait pas à sortir Bahreïn de sa crise politique, a rapidement pris ses distances avec l'attaque de Damistan, en réaffirmant son rejet catégorique de toute action violente.
Dans un communiqué, le Wefaq et les autres groupes de l'opposition ont souligné le caractère pacifique de leur action et réitèrent leur refus de la violence d'où qu'elle provienne et sous n'importe quel prétexte.
L'impasse politique est totale à Bahreïn, où l'opposition réclame l'instauration d'une véritable monarchie constitutionnelle alors que le pouvoir refuse de faire des concessions de fond.
Source : AFP et rédaction
Mardi, l'explosion d'une bombe a tué un Bahreïni et légèrement blessé un ressortissant asiatique à Karzakan, à l'ouest du pays, a indiqué sur Twitter le ministère de l'Intérieur dénonçant une attaque terroriste.
Lundi soir, un policier a été tué par une autre attaque terroriste alors qu'il accomplissait son devoir à Damistan, selon le ministère.
Il s'agit des premières attaques meurtrières annoncées à Manama depuis les élections législatives organisées fin novembre à Bahreïn et boycottées par l'opposition, conduite par l'influent mouvement Al-Wefaq.
L'opposition réaffirme son rejet de toute action violente
Le Wefaq, qui avait prévenu que le dernier scrutin législatif n'aiderait pas à sortir Bahreïn de sa crise politique, a rapidement pris ses distances avec l'attaque de Damistan, en réaffirmant son rejet catégorique de toute action violente.
Dans un communiqué, le Wefaq et les autres groupes de l'opposition ont souligné le caractère pacifique de leur action et réitèrent leur refus de la violence d'où qu'elle provienne et sous n'importe quel prétexte.
L'impasse politique est totale à Bahreïn, où l'opposition réclame l'instauration d'une véritable monarchie constitutionnelle alors que le pouvoir refuse de faire des concessions de fond.
Source : AFP et rédaction