Trois semaines après, l’ennemi étudie toujours la portée de l’opération de Chebaa

Bien que l'opération militaire menée par la résistance islamique libanaise dans les fermes occupées de Chebaa n'ait pas éliminé la menace israélienne, une menace qui fait partie intégrante de la politique sioniste, l'opération a été efficace. De fait, il y a une différence entre une menace déchainée et une autre limitée.
Le message de la Résistance à travers cette attaque était clair : toute action militaire sioniste sur le territoire libanais, sera suivie d'une riposte. Les retombées de l'opération de Chebaa suscitent toujours des interrogations à «Tel-Aviv», trois semaines après.
Les médias sionistes, ainsi que les services de renseignement et l'Etat -major analysent les
répercussions de cette opération et les messages émis: Les raisons et les motifs, les capacités opérationnelles du Hezbollah et le message adressé aux décideurs de cette entité sioniste.
Les interrogations qui circulent dans les médias israéliens montrent que les responsables sionistes ont bien saisi le message de la Résistance. En effet, les analystes, les journalistes ainsi que le ministre israélien de la guerre, Moshé Yaalon, ont estimé que les services de renseignements avaient commis une erreur d'évaluation quant à la position du Hezbollah. Yaalon a parlé d'une «erreur dans les calculs à l'égard du front du Nord». D'autres hauts gradés, cités par les correspondants militaires, ont utilisé le terme «erreur dans l'estimation de la confiance en soi du Hezbollah».
Ces déclarations ont été prononcées pour éviter d'admettre publiquement l'échec de la politique de dissuasion exercée sur le Hezbollah. En effet, un tel aveu constituerait un revers pour les allégations promues en «Israël» sur l'intimidation du Hezbollah.
D'ailleurs, il est évident que l'objectif de l'opération de Chebaa a été bien saisi en «Israël». Ceci est apparu nettement dans les propos du ministre de la guerre Moshé Yaalon, qui a indiqué dans une interview accordée à Haaretz que le Hezbollah a voulu livrer un message : toute opération militaire exécutée par «Israël» sur le territoire libanais, sera suivie d'une riposte sur notre terre.
Toutes les analyses et les points de vue des experts ont été unanimes. Le Hezbollah a voulu imposer une équation de dissuasion face à «Israël». De surcroit, plusieurs correspondants et experts militaires ont évoqué les données relatives à l'opération de Chebaa, posant une série de questions sur ses circonstances. Des rapports se sont arrêtés sur le lieu de l'opération et les conditions qui ont favorisé sa réussite. Selon ces rapports, le commandement du Hezbollah comprend parfaitement la mentalité d'«Israël». Le parti comprend aussi qu'«Israël» ne ripostera pas à l'opération même si il y perd des soldats. «Nasrallah traduit ses paroles en actes. Il avait dit qu'Israël a violé la souveraineté libanaise. Sur cette base, il a riposté».
Le plus important dans les analyses israéliennes, réside dans le constat suivant : l'occupation du Hezbollah parla confrontation avec les forces takfiries, sur la scène libanaise ou syrienne, ne réduit pas la disposition du parti à protéger le Liban des agressions israéliennes. Certaines analyses sont même allées encore plus loin. La lutte du Hezbollah en Syrie a permis au parti de cumuler des capacités et des expertises en matière de combat. Des expériences qu'il exploitera dans tout affrontement avec «Israël», y compris une offensive contre les colonies et les postes militaires de la Galilée.
Comment sera ébauchée la prochaine équation ? Plusieurs possibilités sont posées. Mais ce qui est sûr, c'est que l'Israélien examinera sa décision à plusieurs reprises avant d'envisager une agression contre le Liban. C'est ce que confirme l'équilibre de la dissuasion, souligné dernièrement par la résistance.
Source : Al-Ahednews
Le message de la Résistance à travers cette attaque était clair : toute action militaire sioniste sur le territoire libanais, sera suivie d'une riposte. Les retombées de l'opération de Chebaa suscitent toujours des interrogations à «Tel-Aviv», trois semaines après.
Les médias sionistes, ainsi que les services de renseignement et l'Etat -major analysent les

Les interrogations qui circulent dans les médias israéliens montrent que les responsables sionistes ont bien saisi le message de la Résistance. En effet, les analystes, les journalistes ainsi que le ministre israélien de la guerre, Moshé Yaalon, ont estimé que les services de renseignements avaient commis une erreur d'évaluation quant à la position du Hezbollah. Yaalon a parlé d'une «erreur dans les calculs à l'égard du front du Nord». D'autres hauts gradés, cités par les correspondants militaires, ont utilisé le terme «erreur dans l'estimation de la confiance en soi du Hezbollah».
Ces déclarations ont été prononcées pour éviter d'admettre publiquement l'échec de la politique de dissuasion exercée sur le Hezbollah. En effet, un tel aveu constituerait un revers pour les allégations promues en «Israël» sur l'intimidation du Hezbollah.
D'ailleurs, il est évident que l'objectif de l'opération de Chebaa a été bien saisi en «Israël». Ceci est apparu nettement dans les propos du ministre de la guerre Moshé Yaalon, qui a indiqué dans une interview accordée à Haaretz que le Hezbollah a voulu livrer un message : toute opération militaire exécutée par «Israël» sur le territoire libanais, sera suivie d'une riposte sur notre terre.
Toutes les analyses et les points de vue des experts ont été unanimes. Le Hezbollah a voulu imposer une équation de dissuasion face à «Israël». De surcroit, plusieurs correspondants et experts militaires ont évoqué les données relatives à l'opération de Chebaa, posant une série de questions sur ses circonstances. Des rapports se sont arrêtés sur le lieu de l'opération et les conditions qui ont favorisé sa réussite. Selon ces rapports, le commandement du Hezbollah comprend parfaitement la mentalité d'«Israël». Le parti comprend aussi qu'«Israël» ne ripostera pas à l'opération même si il y perd des soldats. «Nasrallah traduit ses paroles en actes. Il avait dit qu'Israël a violé la souveraineté libanaise. Sur cette base, il a riposté».
Le plus important dans les analyses israéliennes, réside dans le constat suivant : l'occupation du Hezbollah parla confrontation avec les forces takfiries, sur la scène libanaise ou syrienne, ne réduit pas la disposition du parti à protéger le Liban des agressions israéliennes. Certaines analyses sont même allées encore plus loin. La lutte du Hezbollah en Syrie a permis au parti de cumuler des capacités et des expertises en matière de combat. Des expériences qu'il exploitera dans tout affrontement avec «Israël», y compris une offensive contre les colonies et les postes militaires de la Galilée.
Comment sera ébauchée la prochaine équation ? Plusieurs possibilités sont posées. Mais ce qui est sûr, c'est que l'Israélien examinera sa décision à plusieurs reprises avant d'envisager une agression contre le Liban. C'est ce que confirme l'équilibre de la dissuasion, souligné dernièrement par la résistance.
Source : Al-Ahednews