La France, un décor à la table de Genève 2
La France s'est sentie battue par l'accord russo-américain autour de la Syrie, en prélude à la tenue de la conférence de Genève 2, prévue fin novembre, selon des sources de l'opposition syrienne.
Au moment où le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, annonçait le lancement des préparatifs de Genève 2, la réponse de l'opposition syrienne a été la fondation de la soi-disant «Armée de l'Islam», regroupant trente factions armées opposantes, unifiées sous un unique commandement. Ces factions ont toutes refusé Genève 2, déclarant leur détermination à mettre en place un état islamique, selon le concept salafiste takfiri!
Au même moment, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, annonçait via
Radio France internationale que les groupes takfiris ne représentent qu'une minorité réduite de l'opposition syrienne!
Pour sa part, le quotidien «le Figaro» indiquait que la majorité des rebelles syriens sont des salafistes takfiris.
Les journaux français avaient dans le même contexte rapporté les propos du président François Hollande, selon lesquels, «le Figaro est devenu le porte-parole du régime syrien»!
La France n'est pas satisfaite de l'éventuelle tenue de la conférence de Genève 2. Les responsables français se sentent marginalisés par Moscou et Washington, lesquels ont conclu un accord autour des armes chimiques syriennes à leur insu. Ce fait a provoqué une escalade verbale de ces derniers contre la Syrie.
Donc, la France se considère comme un décor à la table de conférence 2, dont la tenue est décidée en l'occurrence par les Russes et les Américains. Elle tente de donner un avis sur cette conférence en disant avoir des conditions. Une tentative de couvrir son fiasco quant au dossier syrien.
Le ministre français des AE a récemment posé les conditions suivantes :
-La non-participation directe de l'Iran dans la conférence.
-L'engagement du régime syrien à accepter le gouvernement transitoire doté de larges prérogatives.
-Cessation de l'appui russe au régime syrien
-Saisie par la Cour pénale internationale du dossier des responsables syriens
-Placer les décisions de Genève 2 sous la tutelle du Conseil de Sécurité, selon l'article VII de la charte des Nations Unies.
Hollande sait que les Français ne le croient pas!
Nul ne croit à la mise en œuvre de ces conditions, vu la faiblesse de la France. Le journal français
«Humanité» a indiqué, il y a une semaine, que «le président français est en train de mentir». Selon le journal, Hollande sait que les Français ne le croient pas et c'est pour cette raison qu'il adopte la politique de la fuite en avant dans le contexte syrien.
La France a perdu toute possibilité de mener une guerre à cause de ses crises économiques, exacerbées depuis l'accès des Socialistes au pouvoir. Rappelons que le déficit dans le budget a atteint les 84 milliards d'euros. Le taux du chômage grimpe toujours alors que les impositions ont été augmentées de 17 % par le président, contrairement aux promesses tenues lors de la campagne électorale de la présidence. Ce fait suscite l'inquiétude du parti Socialiste de la défaite dans les élections locales prévues au printemps, surtout que les sondages confirment cette éventualité. Une défaite causée par l'échec de Hollande dans le traitement des crises socio-économiques en France.
Source : Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site
Au moment où le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, annonçait le lancement des préparatifs de Genève 2, la réponse de l'opposition syrienne a été la fondation de la soi-disant «Armée de l'Islam», regroupant trente factions armées opposantes, unifiées sous un unique commandement. Ces factions ont toutes refusé Genève 2, déclarant leur détermination à mettre en place un état islamique, selon le concept salafiste takfiri!
Au même moment, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, annonçait via
Radio France internationale que les groupes takfiris ne représentent qu'une minorité réduite de l'opposition syrienne! Pour sa part, le quotidien «le Figaro» indiquait que la majorité des rebelles syriens sont des salafistes takfiris.
Les journaux français avaient dans le même contexte rapporté les propos du président François Hollande, selon lesquels, «le Figaro est devenu le porte-parole du régime syrien»!
La France n'est pas satisfaite de l'éventuelle tenue de la conférence de Genève 2. Les responsables français se sentent marginalisés par Moscou et Washington, lesquels ont conclu un accord autour des armes chimiques syriennes à leur insu. Ce fait a provoqué une escalade verbale de ces derniers contre la Syrie.
Donc, la France se considère comme un décor à la table de conférence 2, dont la tenue est décidée en l'occurrence par les Russes et les Américains. Elle tente de donner un avis sur cette conférence en disant avoir des conditions. Une tentative de couvrir son fiasco quant au dossier syrien.
Le ministre français des AE a récemment posé les conditions suivantes :
-La non-participation directe de l'Iran dans la conférence.
-L'engagement du régime syrien à accepter le gouvernement transitoire doté de larges prérogatives.
-Cessation de l'appui russe au régime syrien
-Saisie par la Cour pénale internationale du dossier des responsables syriens
-Placer les décisions de Genève 2 sous la tutelle du Conseil de Sécurité, selon l'article VII de la charte des Nations Unies.
Hollande sait que les Français ne le croient pas!
Nul ne croit à la mise en œuvre de ces conditions, vu la faiblesse de la France. Le journal français
«Humanité» a indiqué, il y a une semaine, que «le président français est en train de mentir». Selon le journal, Hollande sait que les Français ne le croient pas et c'est pour cette raison qu'il adopte la politique de la fuite en avant dans le contexte syrien.La France a perdu toute possibilité de mener une guerre à cause de ses crises économiques, exacerbées depuis l'accès des Socialistes au pouvoir. Rappelons que le déficit dans le budget a atteint les 84 milliards d'euros. Le taux du chômage grimpe toujours alors que les impositions ont été augmentées de 17 % par le président, contrairement aux promesses tenues lors de la campagne électorale de la présidence. Ce fait suscite l'inquiétude du parti Socialiste de la défaite dans les élections locales prévues au printemps, surtout que les sondages confirment cette éventualité. Une défaite causée par l'échec de Hollande dans le traitement des crises socio-économiques en France.
Source : Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site
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