Les dates du mois de Ramadan connues à l’avance : une première en France
La décision du conseil français du culte musulman de prévoir à l'avance la date du Ramadan est bien accueillie par les entreprises, qui se félicitent de pouvoir anticiper les absences.
Une décision bien accueillie par les entreprises, moins par les salariés. Le conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé jeudi qu'il fixerait désormais les dates du Ramadan à l'avance, en se fondant sur un calendrier astronomique, et non plus sur l'observation de la lune à l'œil nu. Cette année, les musulmans de France sont donc prévenus: la période de jeûne se déroulera du 9 juillet au 8 août, quand ils n'étaient informés de son commencement, les années précédentes, que la veille au soir, à l'apparition de la lune nouvelle. Pour le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, cette «révolution» permettra aux abattoirs de mieux s'organiser, aux établissements scolaires de prendre en compte cette période pour fixer les dates d'examens, et aux salariés de poser à l'avance leurs dates de congés.
C'est pour cette dernière raison que les entreprises voient aussi d'un bon œil cette modification calendaire. «Nous accueillons positivement tout ce qui nous permet d'anticiper les absences, explique Pascal Bernard, vice-président de l'association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH). À partir du moment où ce calendrier est accepté par les salariés musulmans, c'est pour nous une bonne nouvelle». Avec 71% des musulmans respectant le Ramadan en France en 2011, selon un sondage Ifop, c'est un sujet d'importance pour les entreprises.
Pour la consultante, cette réorganisation calendaire est une possibilité d'introduire davantage de rigueur et d'impartialité dans la gestion de ces congés religieux, parfois conflictuels. «Celui qui n'a pas posé ses jours de congés à temps est en faute. Inversement, l'employeur n'a pas de raison de les refuser dans la mesure où il a été prévenu suffisamment à l'avance pour pouvoir s'organiser», analyse Dounia Bouzar. Plus ouverte qu'il y a dix ans aux demandes des minorités religieuses, l'entreprise est confrontée à un double impératif: respecter ses minorités sans susciter pour autant de sentiment d'injustice.
Source: Le Figaro
Une décision bien accueillie par les entreprises, moins par les salariés. Le conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé jeudi qu'il fixerait désormais les dates du Ramadan à l'avance, en se fondant sur un calendrier astronomique, et non plus sur l'observation de la lune à l'œil nu. Cette année, les musulmans de France sont donc prévenus: la période de jeûne se déroulera du 9 juillet au 8 août, quand ils n'étaient informés de son commencement, les années précédentes, que la veille au soir, à l'apparition de la lune nouvelle. Pour le président du CFCM, Mohammed Moussaoui, cette «révolution» permettra aux abattoirs de mieux s'organiser, aux établissements scolaires de prendre en compte cette période pour fixer les dates d'examens, et aux salariés de poser à l'avance leurs dates de congés.
C'est pour cette dernière raison que les entreprises voient aussi d'un bon œil cette modification calendaire. «Nous accueillons positivement tout ce qui nous permet d'anticiper les absences, explique Pascal Bernard, vice-président de l'association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH). À partir du moment où ce calendrier est accepté par les salariés musulmans, c'est pour nous une bonne nouvelle». Avec 71% des musulmans respectant le Ramadan en France en 2011, selon un sondage Ifop, c'est un sujet d'importance pour les entreprises.
Pour la consultante, cette réorganisation calendaire est une possibilité d'introduire davantage de rigueur et d'impartialité dans la gestion de ces congés religieux, parfois conflictuels. «Celui qui n'a pas posé ses jours de congés à temps est en faute. Inversement, l'employeur n'a pas de raison de les refuser dans la mesure où il a été prévenu suffisamment à l'avance pour pouvoir s'organiser», analyse Dounia Bouzar. Plus ouverte qu'il y a dix ans aux demandes des minorités religieuses, l'entreprise est confrontée à un double impératif: respecter ses minorités sans susciter pour autant de sentiment d'injustice.
Source: Le Figaro