Tunisie : 200 salafistes arrêtés après des heurts meurtriers avec la police
Les autorités tunisiennes redoutaient le pire après la décision du gouvernement d'interdire le congrès du mouvement salafiste Ansar al-charia ("les Partisans de la charia") prévu pour dimanche à Kairouan et la volonté de ce dernier de le maintenir. Des affrontements ont effectivement éclaté dimanche 19 mai à la mi-journée entre policiers et salafistes à la cité Ettadhamen, dans la banlieue ouest de Tunis.
Selon l'AFP, deux personnes ont été tuées en marge des heurts avec la police. En outre, trois manifestants et quinze policiers ont été blessés, dont trois grièvement, a annoncé le ministère de l'intérieur, qui a évoqué "plus de sept cents (...) islamistes extrémistes" équipés "de mélanges incendiaires, de projectiles et d'armes blanches". Malgré des affrontements sporadiques dans les banlieues de Tunis, la police semblait avait repris le contrôle de ces quartiers, dimanche soir.
Lundi, le premier ministre tunisien, Ali Larayedh, a indiqué de quelque deux cents salafistes présumés avaient été arrêtés par la police au cours des heurts, promettant une "extrême fermeté" à l'encontre de ce groupe "terroriste".
Le gouvernement tunisien, qui a reconnu début mai la présence de groupes armés d'Al-Qaida sur son territoire, a décidé vendredi d'interdire le rassemblement annuel d'Ansar al-charia "en raison d'une violation de la loi et de la menace qu'il représente pour la sécurité et l'ordre publics", a indiqué le ministère de l'intérieur. Le premier ministre a estimé que le mouvement salafiste est "impliqué dans le terrorisme".
La Tunisie a vu, depuis la révolution de 2011, se multiplier les violences orchestrées par la mouvance salafiste. Le pays est aussi déstabilisé par une profonde crise politique et le développement des conflits sociaux face à la misère.
Sources: Le Monde, édité par moqawama.org
Selon l'AFP, deux personnes ont été tuées en marge des heurts avec la police. En outre, trois manifestants et quinze policiers ont été blessés, dont trois grièvement, a annoncé le ministère de l'intérieur, qui a évoqué "plus de sept cents (...) islamistes extrémistes" équipés "de mélanges incendiaires, de projectiles et d'armes blanches". Malgré des affrontements sporadiques dans les banlieues de Tunis, la police semblait avait repris le contrôle de ces quartiers, dimanche soir.
Lundi, le premier ministre tunisien, Ali Larayedh, a indiqué de quelque deux cents salafistes présumés avaient été arrêtés par la police au cours des heurts, promettant une "extrême fermeté" à l'encontre de ce groupe "terroriste".
Le gouvernement tunisien, qui a reconnu début mai la présence de groupes armés d'Al-Qaida sur son territoire, a décidé vendredi d'interdire le rassemblement annuel d'Ansar al-charia "en raison d'une violation de la loi et de la menace qu'il représente pour la sécurité et l'ordre publics", a indiqué le ministère de l'intérieur. Le premier ministre a estimé que le mouvement salafiste est "impliqué dans le terrorisme".
La Tunisie a vu, depuis la révolution de 2011, se multiplier les violences orchestrées par la mouvance salafiste. Le pays est aussi déstabilisé par une profonde crise politique et le développement des conflits sociaux face à la misère.
Sources: Le Monde, édité par moqawama.org