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Des patrouilles américaines au Liban !!!

Des patrouilles américaines au Liban !!!
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Que les gardes de l’ambassade des Etats-Unis prennent des mesures de sécurité fermes dans l’enceinte de l’ambassade, serait logique et similaire à ce que font les ambassades étrangères et arabes au Liban, pour protéger leurs locaux.

Mais que cette ambassade étende ses mesures sécuritaires au-delà de son siège et de son entourage, vers une large zone géographique, allant de Awkar à Dbayeh, est intolérable pour tout homme raisonnable, puisque ce fait constitue une violation à la souveraineté libanaise. Et puisque le siège de l’ambassade est une propriété des Etats-Unis, alors que son entourage est une propriété libanaise, représentée par les autorités sécuritaires compétentes, notamment par le service de sécurité des ambassades relevant des FSI, ce service est le seul habilité à assurer la garde, hors du siège de l’ambassade. Ce qui n’a pas lieu en réalité, comme est confirmé dans les rapports émis par les autorités libanaises. Ces dernières qui rapportent quotidiennement les violations de la souveraineté libanaise, sans toutefois provoquer aucune réaction de la part des souverainistes des forces du 14 Mars, étant les subalternes de cette ambassade, soucieux de sa sécurité, encore plus que les  Américains.

L’ambassade US

Enfreindre les normes diplomatiques en vigueur est une tradition observéeDes patrouilles américaines au Liban !!! exclusivement par l’ambassade des Etats-Unis au Liban, plus que ses homologues des pays étrangers, notamment des puissances. Quel que soit l’ambassadeur américain, la méthode demeure la même. Une méthode prônant la supériorité, qui ne diffère point de celle adoptée par les Etats-Unis dans les pays qu’ils contrôlent par la force des armes, du terrorisme et de l’influence totalitaire.

En effet, l’ambassadrice américaine est la seule parmi les diplomates à se déplacer sur le territoire libanais, avec des gardes libanais et américains dont les armes sont apparentes d’une manière provocante, visant à intimider les passants, serait-elle en route pour rencontrer un haut responsable au pouvoir, ou en marge du pouvoir. Cette même attitude marque les déplacements des employés de cette ambassade, dont les Libanais identifient la présence, ici ou là, à partir de leurs agissements capricieux.

Une copie du rapport établi par les FSI

Dès qu’on observe un véhicule relevant de l’ambassade américaine, garé dans un lieu ou passant dans une rue, on est conscient que l’un de ces diplomates se trouve dans les parages.

La dernière semaine de mars 2013, et en face du restaurant «Palais des Ambassadeurs» à Dbayeh, une patrouille des gardes de l’ambassade américaine effectuait une tournée d’inspection dans la localité, sans que quiconque n’en sache la cause. Même si l’ambassadrice Connelly ou un de ses assistants y était, cela ne justifiait pas ces dispositions de sécurité, violant la loi libanaise et les normes diplomatiques.

Cependant, l’étrange fut le rapport émis par les FSI, à la veille de l’expiration du mandat du directeur général des FSI, le général Ashraf Rifi, le premier avril 2013. Ce rapport avait rapporté l’incident en utilisant le terme «patrouille»!!!

Qui a attribué le droit à l’ambassade américaine de faire véhiculer une patrouille deDes patrouilles américaines au Liban !!! Awkar vers Dbayeh? Qui l’a autorisée à déplacer ses convois de cette manière provocante? Et qui lui a donné la permission de fouiller tous les lieux auxquels se rendait un de ses employés,  sans aucun égard aux formalités et aux éthiques.

L’ambassadrice américaine est-elle autorisée à enfreindre les règles partout où elle se trouve, sans qu’il n’y ait une autorité qui la dissuade et qui lui rappelle la nécessité de s’engager dans les normes diplomatiques, lesquelles lui interdisent de porter atteinte à la souveraineté de l’Etat libanais?

Les violations aériennes israéliennes quotidiennes, ne suffisent-elles pas pour que l’ambassade viole, à son tour, le territoire du pays?

N’est-il pas étrange que les FSI utilisent le terme «patrouille» de l’ambassade américaine, dans leur rapport publié le 26 mars 2013?

Celui qui a écrit ce texte ou son commandant, n’a-t-il pas senti que ce terme portait atteinte à son honneur militaire?

Source : Alahednews, traduit par : moqawama.org

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