L’adjoint de l’ambassadeur iranien à Damas: Certains pays arabes insistent à compliquer la crise
L’adjoint de l’ambassadeur de la République Islamique d’Iran à Damas, Abbas Kelro, a affirmé à Al-Ahednews, que certains pays arabes insistent à compliquer la crise syrienne, dans le but de prolonger l’effusion du sang des Syriens innocents et d’élargir la superficie de destructions.
«Les pays arabes commettent des erreurs historiques, dans leur attitude à l’égard de la crise syrienne. Des erreurs qui ne seront guère effacées de la mémoire collective des Syriens et des Arabes», a-t-il dit. Selon ses propos, la décision de la Ligue arabe d’attribuer le siège de la Syrie à l’opposition syrienne était une première dangereuse qui se répercutera sur ces pays dans l’avenir.
Concernant la seconde conférence de dialogue, tenue récemment à Damas, M. Kelro a indiqué : «Les résultats de la seconde conférence de dialogue syrien étaient satisfaisants et fructueux. En effet le communiqué final a renfermé plusieurs points importants, qui pourraient contribuer à la résolution de la crise syrienne, dont, la nécessité du dialogue sans aucune condition préalable, de la cessation de toute forme de violence et l’accord entre tous les participants à attribuer la responsabilité de la crise à l’occident colonisateur et à certains pays régionaux qui lui sont alliés et de ce fait, élaborer des dossiers pour poursuivre ces responsables en justice internationale».
La conférence de dialogue tenue à Damas, est une poursuite des précédentes réunions de
l’opposition à Téhéran. «La République islamique et depuis le début de la crise provoquée en Syrie, a tenté d’éteindre le feu de la discorde, dans ce cher pays. Elle avait proposé plusieurs initiatives, via les canaux diplomatiques, à l’instar du document de six points de sortie de crise, afin de réduire les souffrances du peuple syrien», a rappelé M. Kelro.
Il a dans le même contexte précisé que son pays ne marginalise point les revendications justes du peuple syrien, notant toutefois que les évènements en cours en Syrie, allaient à l’encontre de la volonté de ce peuple.
M. Kelro a refusé l’accusation contre Damas, d’avoir utilisé les armes chimiques. «Téhéran croit que le régime syrien ne combat pas son propre peuple, mais mène une guerre contre des forces étrangères et des extrémistes», a-t-il souligné.
«Nous sommes convaincus que des groupes extrémistes, dénués de tout sens de responsabilité, ont eu recours aux armes chimiques à Khan el-Assal, depuis plusieurs mois, dans le cadre d’un scenario établi auparavant par les Etats-Unis, qui avaient mis en garde de la possibilité du recours du régime syrien à ce genre d’armes contre son peuple. L’Iran était alors conscient que ce scenario visait à paver la voie à l’utilisation de telles armes par ces groupes afin d’en accuser le régime et par conséquent, créer un climat de pressions internationales contre la Syrie, pour y exécuter leurs projets étrangers», a conclu le diplomate iranien.
Source : Alahednews, traduit par : moqawama.org
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