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"Israël" s’empare de monuments palestiniens pour honorer le roi Hérode

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Les autorités palestiniennes ont protesté contre l'exposition des autorités sionistes de pièces de monuments faisant partie du patrimoine palestinien, sans en avoir la permission. 

Les Palestiniens ont protesté: les sites Hérodion et Jéricho, d'où viennent la plupart des pièces exposées, se trouvent en Cisjordanie occupée.


Hamdan Taha, directeur de l'Archéologie et du patrimoine culturel au ministère palestinien du Tourisme, accuse "Israël" d'avoir exposé les pièces sans l'accord de l'Autorité palestinienne, contrevenant ainsi au droit international. "Exposer ces artefacts dans un musée israélien a pour but de créer des faits historiques servant la cause de la colonisation dans l'Etat de Palestine", a-t-il déploré.

L’exposition est consacrée au roi Hérode qui régna au 1er siècle avant J.C. sur la Judée romaine et laissa derrière lui un somptueux et prolifique héritage architectural. Découverte sur le site de Hérodion, à quelques kilomètres au sud de la ville sainte d’al-Qods, en 2007, la sépulture monumentale d'Hérode est exposée ainsi que quelque 250 vestiges archéologiques inédits, mis au jour lors des fouilles menées illégitimement par les Israéliens sur différents sites palestiniens.

Cette exposition est l'initiative la "plus ambitieuse" sur le plan archéologique du Musée d'Israël à Jérusalem, où elle vient de s'ouvrir, a prétendu son directeur israélien  James Snyder.

Ce roi, surnommé par certains "Hérode le Cruel", est resté célèbre pour sa cruauté légendaire. Il vivait dans l'obsession du complot, et a éliminé tous ceux qu'il soupçonnait de menacer son pouvoir, y compris son épouse et trois de ses enfants. De plus, l'Evangile de Matthieu lui attribue la responsabilité du "Massacre des Innocents" à Bethléem, dont l'historicité a été mise en question.
Ces pièces faisant partie de leur patrimoine, les Palestiniens ont l'intention de saisir l'UNESCO, qu'ils ont rejointe en 2011, pour porter plainte contre cette exaction flagrante.

Source: Le Point  

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