Intensification de l’agression en Cisjordanie: la communauté internationale doit assumer ses responsabilités, insiste l’Iran

Par AlAhed avec sites web

L’Iran a condamné les crimes commis par "Israël" en Cisjordanie occupée, à savoir le meurtre des civils, les arrestations arbitraires et la destruction de biens.

Dans un communiqué publié le lundi 3 février, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghaï a exprimé sa profonde inquiétude face à l’intensification de l’agression en Cisjordanie, notamment dans le camp de réfugiés de Jénine.

Il a déclaré que les organismes des droits de l’homme des Nations Unies, y compris la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, ont émis à plusieurs reprises des avertissements contre la propagation de la campagne génocidaire d’"Israël" en Cisjordanie.

Le responsable iranien a appelé la communauté internationale, en particulier les pays musulmans de la région, à empêcher sérieusement la répétition des crimes « odieux » en Cisjordanie.

Baghaï a exprimé sa profonde tristesse face à l’inaction des Nations Unies et de leur Conseil de sécurité concernant l’expansion du génocide dans tous les territoires palestiniens occupés.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré que la Cour pénale internationale (CPI) et les organisations humanitaires internationales, en particulier le Comité international de la Croix-Rouge et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, devraient également assumer leurs responsabilités juridiques et humanitaires face aux crimes sans précédent commis par l'entité israélienne en Cisjordanie et à Gaza.

"Israël" a tué au moins 70 Palestiniens, dont 10 enfants, une femme et deux personnes âgées, en Cisjordanie occupée depuis le début de l’année 2025, a déclaré lundi le ministère palestinien de la Santé.

À Gaza, le bureau des médias du gouvernement a déclaré que le nombre de martyrs dus à la campagne génocidaire d’"Israël" est passé à 61 709. Salama Marouf, le chef du bureau des médias, a publié ce chiffre dimanche en ajoutant 14 222 personnes portées disparues et désormais présumées mortes aux 47 487 corps déjà transférés dans les hôpitaux.