Gaza: Le génocide «israélien» a fait chuter de moitié l’espérance de vie à Gaza
Par AlAhed avec sites web
L’espérance de vie à Gaza a chuté de près de 50 % au cours de la première année du génocide «israélien» dans l'enclave assiégée, selon une étude publiée dans la revue médicale The Lancet.
L'étude, dirigée par Michel Guillot, professeur de sociologie à la School of Arts & Sciences de l'Université de Pennsylvanie, a révélé que l'espérance de vie a chuté de 34,9 ans à Gaza, effaçant ainsi en juste un an plus d'un siècle de progrès de la longévité.
Pour les hommes, l'espérance de vie est tombée à 35,6 ans, contre 73,6 ans avant la guerre, soit une baisse de plus de 50%. Chez les femmes, elle est passée de 77,5 ans à 47,5 ans.
En comparaison, au Nigeria, pays où l'espérance de vie était la plus faible auparavant, celle-ci est de 54,46 ans à la naissance. Les résultats de l'étude indiquent que la population de Gaza a maintenant une espérance de vie inférieure à celle de tout autre pays du monde.
Ces résultats montrent clairement que ce qu’«Israël» mène à Gaza n'est pas une guerre, mais un génocide, visant non pas un objectif militaire, mais à tuer autant de Palestiniens que possible et à détruire autant de la bande de Gaza que possible, afin de la nettoyer ethniquement, de la coloniser et de l'annexer à un «grand Israël».
Avec le soutien de l'administration Biden, le gouvernement de Benjamin Netanyahou a lancé un génocide à grande échelle en octobre 2023, en utilisant les attaques du 7 octobre comme prétexte.
Cependant, les chiffres de cette dernière étude du Lancet sont probablement une forte sous-estimation, car ils ne tiennent pas compte des décès non comptabilisés dans les statistiques officielles du gouvernement ou de ceux dus à la politique délibérée de famine, de déshydratation et de destruction de l'infrastructure médicale du territoire menée par «Israël». L'étude s'est basée sur les données du ministère de la Santé de Gaza, qui estime que les forces israéliennes ont directement tué 45 936 Palestiniens.
Les auteurs font remarquer que «[leur] approche de l'estimation des pertes d'espérance de vie dans cette étude est conservatrice car elle ignore l'effet indirect de la guerre sur la mortalité... Les pertes réelles sont susceptibles d'être plus élevées.»
Début janvier, une autre étude publiée dans The Lancet estimait que le nombre de Palestiniens tués à Gaza par les balles et les bombes «israéliennes» «dépassait probablement les 70 000». Une étude antérieure de la revue médicale suggérait que la mortalité due au génocide, toutes causes confondues, dont la malnutrition et les maladies, pouvait s'élever à 186 000 ou plus.
En novembre, le Bureau des droits de l'homme des Nations unies avait publié un rapport montrant que près de 70 % des morts vérifiées à Gaza concernaient des femmes et des enfants, ce qui montre bien qu'«Israël» y mène un génocide.