Kurdes tuées à Paris: la Turquie impliquée dans les meurtres, selon le PKK
Murat Karayilan, chef militaire du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a exclu mercredi qu’Ömer Güney, l’homme mis en examen pour l’assassinat le 9 janvier à Paris de trois activistes kurdes, dont une figure historique du PKK, soit lié à son mouvement.
Güney est présenté comme un ressortissant turc de 30 ans qui dit appartenir depuis deux ans au PKK, considéré comme une organisation terroriste par bon nombre de pays.
Selon M. Karayilan, «personne ne peut commettre un tel crime s’il n’a pas bénéficié d’un strict entraînement militaire», affirmant que le triple assassinat d’activistes kurdes était sans doute l’œuvre d’un «tueur à gages».
En tous les cas, «la Turquie (qui combat le PKK depuis 1984) est impliquée dans ces meurtres», a-t-il souligné.
Dans la nuit de mercredi 9 janvier, trois activistes kurdes ont été retrouvées mortes, tuées chacune d'une balle dans la tête, dans les locaux d'une association de la communauté kurde du centre de Paris. Parmi les victimes figure Fidan Dogan (32 ans), présidente du centre d'information kurde et représentante en France du Congrès national du Kurdistan, Sakine Cansiz, présentée comme une des fondatrices du PKK et Leyla Soylemez, une jeune activiste. Deux des femmes auraient été tuées d'une balle dans la nuque, la troisième présentant des blessures dans le ventre et au front.
Source: Agences, édité par: moqawama.org