Nucléaire: deuxième journée de négociations entre l’AIEA et l’Iran
Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les responsables iraniens ont poursuivi jeudi leurs négociations à Téhéran en vue d'un acccord qui permettrait à l'AIEA d'enquêter sur le programme nucléaire de l'Iran.
Au terme de "plusieurs réunions de travail" mercredi, les deux parties ont décidé de prolonger leurs discussions, mais aucun détail n'a été donné sur d'éventuelles avancées entre la délégation onusienne, menée par le Belge Herman Nackaerts, et l'équipe iranienne conduite par le représentant iranien à l'AIEA Ali Asghar Soltanieh.
Téhéran a refusé jusqu'à présent certaines demandes de l'agence, qui vérifie déjà une large part de ce programme, estimant qu'elles allaient au-delà de ses obligations dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). L'Iran demande que l'AIEA reconnaisse "pleinement ses droits nucléaires", dont celui à l'enrichissement d'uranium, qui est au coeur du conflit avec la communauté internationale.
L'enrichissement au coeur du conflit
L'Iran a également écarté une visite à Parchin, qui n'a aucun lien avec les activités nucléaires, et cette question doit être réglée par l'accord global. Téhéran craint que s'il autorise l'accès à cette base, les demandes de l'AIEA à visiter d'autres sites militaires seront "sans fin".
Cette réunion sera suivie avec intérêt par le groupe "5+1", interlocuteur de Téhéran sur le nucléaire iranien depuis 2009, avant une reprise prochaine de pourparlers politiques dans l'impasse depuis trois ans.
Le groupe, qui réunit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) et l'Allemagne, s'est accordé avec l'Iran sur une date, mais pas encore sur un lieu, selon la diplomatie iranienne.
Le programme nucléaire iranien a été condamné par six résolutions du Conseil de sécurité, dont quatre assorties de sanctions internationales, renforcées unilatéralement par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le coeur du conflit porte sur l'enrichissement d'uranium par l'Iran à des fins purement civiles. Les grandes puissances prétendent que les stocks et la technologie accumulés par Téhéran ne permettent de produire rapidement de l'uranium enrichi à plus de 90%, nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
Pour prouver sa bonne foi, Téhéran s'est dit mardi prêt à "enregistrer comme un document international" des déclarations présentées comme une "fatwa" (décret religieux) du Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qualifiant l'arme atomique de "haram", c'est-à-dire interdite par l'islam.
Source: Le Point.fr
édité par moqawama.org
Au terme de "plusieurs réunions de travail" mercredi, les deux parties ont décidé de prolonger leurs discussions, mais aucun détail n'a été donné sur d'éventuelles avancées entre la délégation onusienne, menée par le Belge Herman Nackaerts, et l'équipe iranienne conduite par le représentant iranien à l'AIEA Ali Asghar Soltanieh.
Téhéran a refusé jusqu'à présent certaines demandes de l'agence, qui vérifie déjà une large part de ce programme, estimant qu'elles allaient au-delà de ses obligations dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). L'Iran demande que l'AIEA reconnaisse "pleinement ses droits nucléaires", dont celui à l'enrichissement d'uranium, qui est au coeur du conflit avec la communauté internationale.
L'enrichissement au coeur du conflit
L'Iran a également écarté une visite à Parchin, qui n'a aucun lien avec les activités nucléaires, et cette question doit être réglée par l'accord global. Téhéran craint que s'il autorise l'accès à cette base, les demandes de l'AIEA à visiter d'autres sites militaires seront "sans fin".
Cette réunion sera suivie avec intérêt par le groupe "5+1", interlocuteur de Téhéran sur le nucléaire iranien depuis 2009, avant une reprise prochaine de pourparlers politiques dans l'impasse depuis trois ans.
Le groupe, qui réunit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) et l'Allemagne, s'est accordé avec l'Iran sur une date, mais pas encore sur un lieu, selon la diplomatie iranienne.
Le programme nucléaire iranien a été condamné par six résolutions du Conseil de sécurité, dont quatre assorties de sanctions internationales, renforcées unilatéralement par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le coeur du conflit porte sur l'enrichissement d'uranium par l'Iran à des fins purement civiles. Les grandes puissances prétendent que les stocks et la technologie accumulés par Téhéran ne permettent de produire rapidement de l'uranium enrichi à plus de 90%, nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
Pour prouver sa bonne foi, Téhéran s'est dit mardi prêt à "enregistrer comme un document international" des déclarations présentées comme une "fatwa" (décret religieux) du Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qualifiant l'arme atomique de "haram", c'est-à-dire interdite par l'islam.
Source: Le Point.fr
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