HRW condamne la "lâcheté et l’indifférence" des autorités.
Une série d'attentats jeudi a fait au total 92 morts dans la capitale de la province pakistanaise instable du Baloutchistan, ont annoncé les autorités.
Une première attaque à la bombe a coûté la vie à onze personnes et fait 27 blessés sur un marché très fréquenté de cette ville de la province la plus pauvre du Pakistan, limitrophe de l'Iran et de l'Afghanistan. L'engin explosif avait été placé sous un véhicule d'une unité de paramilitaires.
Puis, dans la soirée, un double attentat a visé un club de billard bondé dans un autre quartier, en majorité chiite, ont déclaré les autorités locales.
Il a fait 81 morts, dont "neuf membres du personnel de police" et un caméraman d'une chaîne de télévision locale, ainsi que 121 blessés, a dit au cours d'une conférence de presse à Quetta un haut responsable de la police, Mir Zubair Mehmood, qui n'a pas exclu que ce bilan puisse encore s'alourdir.
Le premier kamikaze a fait exploser sa charge dans le club et dix minutes plus tard, une fois que les policiers, les secouristes et les journalistes étaient arrivés sur place, le deuxième kamikaze a fait sauter sa voiture piégée devant l'établissement, a expliqué à l'AFP Mir Zubair Mehmood.
Selon un photographe de l'AFP sur place, des gens criaient et pleuraient à côté des corps des victimes qui tapissaient le sol. Et des ambulances ont été complètement détruites par la seconde explosion.
Avec ces charges explosives de "forte puissance", les assaillants ont délibérément visé un quartier dont les habitants appartiennent surtout à la minorité chiite du Pakistan, a expliqué un haut responsable local, Akbar Durrani.
Il s'agit de l'attaque-suicide la plus sanglante au Pakistan depuis que deux kamikazes ont causé la mort de 98 personnes en actionnant leurs charges explosives à l'extérieur d'un centre de formation de la police à Shabqadar, une ville du Nord-Ouest, le 13 mai 2011.
Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch, plus de 400 chiites ont été tués au Pakistan en 2012, "l'année la plus sanglante" pour cette minorité musulmane dans l'histoire du pays.
"Alors que les membres de la communauté chiite continuent d'être massacrés de sang froid, la lâcheté et l'indifférence des autorités constituent un réquisitoire accablant contre l'Etat, son armée et ses services de sécurité", a commenté Ali Dayan Hasan, directeur de HRW pour le Pakistan.
Source: médias
Une première attaque à la bombe a coûté la vie à onze personnes et fait 27 blessés sur un marché très fréquenté de cette ville de la province la plus pauvre du Pakistan, limitrophe de l'Iran et de l'Afghanistan. L'engin explosif avait été placé sous un véhicule d'une unité de paramilitaires.
Puis, dans la soirée, un double attentat a visé un club de billard bondé dans un autre quartier, en majorité chiite, ont déclaré les autorités locales.
Il a fait 81 morts, dont "neuf membres du personnel de police" et un caméraman d'une chaîne de télévision locale, ainsi que 121 blessés, a dit au cours d'une conférence de presse à Quetta un haut responsable de la police, Mir Zubair Mehmood, qui n'a pas exclu que ce bilan puisse encore s'alourdir.
Le premier kamikaze a fait exploser sa charge dans le club et dix minutes plus tard, une fois que les policiers, les secouristes et les journalistes étaient arrivés sur place, le deuxième kamikaze a fait sauter sa voiture piégée devant l'établissement, a expliqué à l'AFP Mir Zubair Mehmood.
Selon un photographe de l'AFP sur place, des gens criaient et pleuraient à côté des corps des victimes qui tapissaient le sol. Et des ambulances ont été complètement détruites par la seconde explosion.
Avec ces charges explosives de "forte puissance", les assaillants ont délibérément visé un quartier dont les habitants appartiennent surtout à la minorité chiite du Pakistan, a expliqué un haut responsable local, Akbar Durrani.
Il s'agit de l'attaque-suicide la plus sanglante au Pakistan depuis que deux kamikazes ont causé la mort de 98 personnes en actionnant leurs charges explosives à l'extérieur d'un centre de formation de la police à Shabqadar, une ville du Nord-Ouest, le 13 mai 2011.
Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch, plus de 400 chiites ont été tués au Pakistan en 2012, "l'année la plus sanglante" pour cette minorité musulmane dans l'histoire du pays.
"Alors que les membres de la communauté chiite continuent d'être massacrés de sang froid, la lâcheté et l'indifférence des autorités constituent un réquisitoire accablant contre l'Etat, son armée et ses services de sécurité", a commenté Ali Dayan Hasan, directeur de HRW pour le Pakistan.
Source: médias