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"Free Palestine", crient des militants pro-palestiniens, la plupart français, à Gaza

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Une délégation de militants pro-palestiniens, en majorité français et égyptiens, est entrée jeudi dans la bande de Gaza, via Rafah, à la frontière entre l'Egypte et le territoire palestinien, afin de convoyer de l'aide, a constaté l'AFP.


La mission "Bienvenue en Palestine" vise à dénoncer le blocus du territoire palestinien, où elle doit séjourner jusqu'au 1er janvier.

"Nous savons que la population de Gaza et le peuple palestinien ne peuvent pas ouvrir la porte de leur prison", a déclaré à l'AFP la présidente de l'association EuroPalestine, Olivia Zemor, organisatrice de l'opération, à son arrivée à Rafah.

La délégation d'EuroPalestine est composée de quelque 90 personnes, dont une soixantaine de Français, 25 Egyptiens ainsi que des membres venus de Belgique et des Etats-Unis, selon les organisateurs.

Elle a franchi dans l'après-midi, en provenance du Caire, le terminal frontalier de Rafah, unique point de passage entre la bande de Gaza et le monde extérieur non contrôlé par "Israël".





Les militants internationaux, en T-shirts verts sur lesquels étaient imprimés "Free palestine" et "Palestine Vivra", ont été salués par des jeunes de Gaza qui chantaient "Palestine Libre", selon un journaliste de l'AFP.

La délégation apporte notamment une tonne de médicaments, du matériel chirurgical, des livres d'apprentissage du français et des maillots de football, selon les organisateurs. Elle doit visiter Gaza, Beit Hanoun (nord) et Khan Younès (sud).

L'initiative coïncide avec le quatrième anniversaire du déclenchement de la dévastatrice offensive israélienne de décembre 2008 contre les groupes armés palestiniens à Gaza. Le mois dernier, un nouveau cycle de violences a coûté la vie à 177 Palestiniens et six Israéliens, en majorité des civils, selon un bilan de l'AFP.

Plusieurs opérations similaires à cette mission, à destination de la Cisjordanie ou de Gaza, ont échoué ces dernières années.


"Je suis très heureuse et très fière parce que c'est la première fois que nous réussissons à entrer (à Gaza). Nous avons essayé avant mais (l'ancien président égyptien Hosni) Moubarak nous en a empêchés" en 2009, a souligné Olivia Zemor.

"Israël n'a jamais voulu que nous venions ici parce que nous sommes solidaires du peuple palestinien", a ajouté Mme Zemor, dont l'association milite pour le boycott des produits israéliens et la libération des prisonniers palestiniens en "Israël".

Le blocus terrestre, aérien et maritime de la bande de Gaza a été imposé en juin 2006 à la suite de la capture d'un soldat israélien (relâché en octobre 2011 contre un millier de prisonniers palestiniens), puis renforcé en 2007 au moment de la prise de contrôle de l'enclave par le mouvement de résistance Hamas.

Il a ensuite été allégé après l'assaut israélien contre un ferry turc en mai 2010 (neuf morts), navire amiral d'une flottille humanitaire qui tentait de briser le blocus. En 2011, un rapport de l'ONU avait jugé "excessive" et déraisonnable cette intervention militaire, mais considéré comme "légal" le blocus.

Source: AFP


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