Les colonies israéliennes: "un obstacle à la paix", selon l’UE et la Russie
L'Union européenne et la Russie ont condamné aujourd'hui le projet israélien de construction d'une grande colonie en Cisjordanie occupée en soulignant que les colonies "constituent un obstacle à la paix".
"L'UE et la Fédération de Russie rappellent que les colonies sont illégales au regard du droit international et constituent un obstacle à la paix", ont affirmé dans une déclaration commune la représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, à l'issue d'un sommet UE-Russie à Bruxelles.
Les deux responsables se sont déclarés "profondément consternés" par les plans israéliens d'étendre les colonies en Cisjordanie. "Ces plans, s'ils étaient appliqués, mettraient en péril la possibilité d'un Etat palestinien contigu et viable", ont-ils déploré. "Le temps est venu de prendre des mesures audacieuses et concrètes pour la paix entre Palestiniens et Israéliens", ont affirmé Mme Ashton et M. Lavrov. Le gouvernement israélien a donné son feu vert hier à la phase initiale d'un projet prévoyant la création d'une colonie dans un important bloc d'implantations en Cisjordanie occupée.
Mme Ashton et M. Lavrov ont également appelé les deux parties à reprendre des négociations "sans conditions préalables" pour parvenir à "une solution durable". Mais, insiste la déclaration commune, "l'UE et la Russie ne reconnaîtront aucun changement par rapport aux frontières d'avant juin 1967 y compris pour Jérusalem, sauf ceux agréés par les deux parties". Le texte commun appelle "Israël" à "éviter toute initiative qui porterait atteinte à la situation financière de l'Autorité palestinienne". Il demande également aux dirigeants palestiniens d'utiliser "de façon constructive" leur nouveau statut d'Etat non- membre des Nations unies et de "ne pas prendre des mesures qui aggraveraient le manque de confiance avec les Israéliens".
L'intensification de la colonisation et l'ensemble des pratiques israéliennes d'assassinats et d'arrestations nous poussent à accélérer notre recours à la Cour pénale internationale (CPI), a affirmé récemment Mohammad Chtayyeh, faisant allusion aux possibilités offertes par le nouveau statut d'Etat observateur pour la Palestine à l'ONU.
Source: AFP
"L'UE et la Fédération de Russie rappellent que les colonies sont illégales au regard du droit international et constituent un obstacle à la paix", ont affirmé dans une déclaration commune la représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, à l'issue d'un sommet UE-Russie à Bruxelles.
Les deux responsables se sont déclarés "profondément consternés" par les plans israéliens d'étendre les colonies en Cisjordanie. "Ces plans, s'ils étaient appliqués, mettraient en péril la possibilité d'un Etat palestinien contigu et viable", ont-ils déploré. "Le temps est venu de prendre des mesures audacieuses et concrètes pour la paix entre Palestiniens et Israéliens", ont affirmé Mme Ashton et M. Lavrov. Le gouvernement israélien a donné son feu vert hier à la phase initiale d'un projet prévoyant la création d'une colonie dans un important bloc d'implantations en Cisjordanie occupée.
Mme Ashton et M. Lavrov ont également appelé les deux parties à reprendre des négociations "sans conditions préalables" pour parvenir à "une solution durable". Mais, insiste la déclaration commune, "l'UE et la Russie ne reconnaîtront aucun changement par rapport aux frontières d'avant juin 1967 y compris pour Jérusalem, sauf ceux agréés par les deux parties". Le texte commun appelle "Israël" à "éviter toute initiative qui porterait atteinte à la situation financière de l'Autorité palestinienne". Il demande également aux dirigeants palestiniens d'utiliser "de façon constructive" leur nouveau statut d'Etat non- membre des Nations unies et de "ne pas prendre des mesures qui aggraveraient le manque de confiance avec les Israéliens".
L'intensification de la colonisation et l'ensemble des pratiques israéliennes d'assassinats et d'arrestations nous poussent à accélérer notre recours à la Cour pénale internationale (CPI), a affirmé récemment Mohammad Chtayyeh, faisant allusion aux possibilités offertes par le nouveau statut d'Etat observateur pour la Palestine à l'ONU.
Source: AFP