La Russie dit que les rebelles syriens ont 50 missiles Stinger
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué mardi à Amman que les rebelles syriens, confrontés à des attaques incessantes de l'aviation du régime de Bachar al-Assad, avaient en leur possession 50 missiles Stinger.
Il a par ailleurs indiqué, après avoir rencontré l'ancien Premier ministre syrien ayant fait défection Riad Hijab, que la Russie était prête à travailler avec les groupes de l'opposition afin de mettre fin aux violences.
"La Russie sait que les rebelles syriens ont obtenu 50 missiles Stinger de l'extérieur pour frapper les avions de combat" du régime, a déclaré M. Lavrov à la presse, selon une traduction en arabe de ses propos tenus en russe.
"Ceux qui fournissent des armes à l'opposition livrent des systèmes dont l'objectif n'est pas défensif. Il y a des informations confirmées faisant état de la présence de plus de 50 Stingers sur le territoire syrien", a-t-il dit, selon des déclarations rapportées par l'agence russe Interfax.
"Vous savez parfaitement bien à quoi servent les Stingers, d'autant plus que des dirigeants de l'Armée syrienne libre (composée de déserteurs et de civils ayant pris les armes) ont répété que les avions civils seraient une cible légitime", a-t-il encore dit.
Le 24 octobre, le chef d'état-major des forces armées russes, le général Nikolaï Makarov, avait déclaré que les rebelles utilisaient des lance-missiles de fabrication américaine Stinger pour combattre les forces de Bachar al-Assad, sans être en mesure d'indiquer quels pays les leur avaient livrés.
Le département d'Etat américain avait alors affirmé ne pas fournir d'aide militaire à la rébellion.
Moscou, qui est le principal fournisseur en armes du régime, "a livré des armes à la Syrie, mais en vertu de précédents accords conclus" avec Damas, a encore dit M. Lavrov, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue Nasser Jawdeh.
M. Lavrov a indiqué que Moscou était en faveur d'un retour des observateurs en Syrie, en soulignant la nécessité d'un dialogue entre les belligérants et en réitérant son opposition aux appels lancés par plusieurs pays dont les Etats-Unis au départ de M. Assad.
De son côté, M. Jawdeh a indiqué que "le dialogue avec la Russie est important pour trouver une solution à la crise en Syrie" où plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis mars 2011, selon une ONG syrienne.
M. Lavrov, en visite de deux jours en Jordanie, devait ensuite rencontrer séparément le roi Abdallah II et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Source: AFP
Il a par ailleurs indiqué, après avoir rencontré l'ancien Premier ministre syrien ayant fait défection Riad Hijab, que la Russie était prête à travailler avec les groupes de l'opposition afin de mettre fin aux violences.
"La Russie sait que les rebelles syriens ont obtenu 50 missiles Stinger de l'extérieur pour frapper les avions de combat" du régime, a déclaré M. Lavrov à la presse, selon une traduction en arabe de ses propos tenus en russe.
"Ceux qui fournissent des armes à l'opposition livrent des systèmes dont l'objectif n'est pas défensif. Il y a des informations confirmées faisant état de la présence de plus de 50 Stingers sur le territoire syrien", a-t-il dit, selon des déclarations rapportées par l'agence russe Interfax.
"Vous savez parfaitement bien à quoi servent les Stingers, d'autant plus que des dirigeants de l'Armée syrienne libre (composée de déserteurs et de civils ayant pris les armes) ont répété que les avions civils seraient une cible légitime", a-t-il encore dit.
Le 24 octobre, le chef d'état-major des forces armées russes, le général Nikolaï Makarov, avait déclaré que les rebelles utilisaient des lance-missiles de fabrication américaine Stinger pour combattre les forces de Bachar al-Assad, sans être en mesure d'indiquer quels pays les leur avaient livrés.
Le département d'Etat américain avait alors affirmé ne pas fournir d'aide militaire à la rébellion.
Moscou, qui est le principal fournisseur en armes du régime, "a livré des armes à la Syrie, mais en vertu de précédents accords conclus" avec Damas, a encore dit M. Lavrov, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue Nasser Jawdeh.
M. Lavrov a indiqué que Moscou était en faveur d'un retour des observateurs en Syrie, en soulignant la nécessité d'un dialogue entre les belligérants et en réitérant son opposition aux appels lancés par plusieurs pays dont les Etats-Unis au départ de M. Assad.
De son côté, M. Jawdeh a indiqué que "le dialogue avec la Russie est important pour trouver une solution à la crise en Syrie" où plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis mars 2011, selon une ONG syrienne.
M. Lavrov, en visite de deux jours en Jordanie, devait ensuite rencontrer séparément le roi Abdallah II et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Source: AFP