Obama ou Romney: du pareil au même
Les élections présidentielles américaines ne seront pas représentatives du peuple américain, affirme un article intitulé « le grand capital sera le gagnant », paru dimanche le 4 novembre dans la presse britannique. Près de 82 millions personnes aux États-Unis n'ont pas le droit de vote ou ne sont pas enregistrés sur les listes, sur une population adulte de 232 millions de personnes, rapporte le quotidien britannique Morning Star dans sa version électronique.
Selon les prédictions les plus optimistes, pas plus de 136 millions de personnes, soit deux-tiers de l'électorat, iront réellement voter. Par la suite, à peu près 70 millions d'électeurs au maximum, éliront le gagnant, qu'il soit Obama ou Romney. Le prochain président américain, et la personne "la plus puissante sur terre", sera soutenue par moins de 30% de la population adulte du pays, soit moins d'un tiers de l'électorat. Des millions de chômeurs, de jeunes, d’Asiatiques et d'Hispaniques n'auront aucun rôle à jouer dans le scrutin. En termes de participation au processus électoral, les États-Unis sont classés à la 139ème place sur 172 pays, selon le Centre d'étude de l'électorat américain. L’explication de ce fait n’est pas difficile, souligne l’article du Morning Star.
Dans toutes les sociétés capitalistes développées, le système politique est dominé par les intérêts du Grand Capital. Ce n'est nulle part aussi évident que dans la plus grande et la plus développée de toutes les sociétés capitalistes. Aux États-Unis, les grandes sociétés monopolistiques financent les principaux candidats et leurs machines électorales. C'est le cas du le président actuel et les Démocrates, bien que les syndicats américains font leurs mieux pour lutter contre le déséquilibre, qui favorise traditionnellement le parti le plus à droite, le Parti républicain. Le quotidien britannique ajoute que les lobbies religieux fanatiques et aveuglément pro-israéliens exercent également une forte influence, grâce aux personnes fortunées et aux grandes entreprises qui les soutiennent.
De même, des milliardaires et leurs grands groupes économiques ont la mainmise sur les médias de masse, qui produisent et manipulent à leurs tours les flux d'information. Citons par exemple Murdoch et son empire Fox News, farouchement pro-droite. Néanmoins, les monopoles médiatiques imposent l'essentiel de l'agenda politique, sélectionnant les questions à traiter et évacuant les préoccupations des travailleurs, des pauvres, des personnes marginalisées et exclues, et ceux qui soutiennent des agendas politiques alternatives.
Tous ces éléments ne contribuent pas seulement à fermer le débat public, mais réduisent également les différences entre les principaux partis politiques et leurs candidats. Tous adoptent des politiques qui reflètent majoritairement les intérêts du capitalisme monopolistique américain.
Cela ne veut pas dire que les différences qui restent ne sont pas assez importantes pour ne pas exprimer une préférence. La plupart des progressistes, des radicaux, des socialistes et des communistes préféreraient une victoire d'Obama, en dépit de ses concessions honteuses sur l'assurance-santé, sa trahison sur Guantanamo, sur la Palestine et les atrocités des attaques de drone au Pakistan.
Un régime Romney-Ryan s'en prendrait aux droits des femmes, achèveraient la paupérisation des pauvres tout en plongeant le Moyen-Orient dans le chaos le plus total. Mais une victoire d'Obama ne changerait rien à la réalité que les États-Unis sont, selon la caractérisation classique de Lénine, une « démocratie pour les riches ». Peu importe pour que sera le vote du peuple, la classe dominante emportera les élections jusqu'à ce que le capitalisme monopolistique même soit remis en cause, conclut le Morning Star dans son article.
Source: Morning Star
Traduit par http://canempechepasnicolas.over-blog.com/
Rédigé par moqawama.org
Selon les prédictions les plus optimistes, pas plus de 136 millions de personnes, soit deux-tiers de l'électorat, iront réellement voter. Par la suite, à peu près 70 millions d'électeurs au maximum, éliront le gagnant, qu'il soit Obama ou Romney. Le prochain président américain, et la personne "la plus puissante sur terre", sera soutenue par moins de 30% de la population adulte du pays, soit moins d'un tiers de l'électorat. Des millions de chômeurs, de jeunes, d’Asiatiques et d'Hispaniques n'auront aucun rôle à jouer dans le scrutin. En termes de participation au processus électoral, les États-Unis sont classés à la 139ème place sur 172 pays, selon le Centre d'étude de l'électorat américain. L’explication de ce fait n’est pas difficile, souligne l’article du Morning Star.
Dans toutes les sociétés capitalistes développées, le système politique est dominé par les intérêts du Grand Capital. Ce n'est nulle part aussi évident que dans la plus grande et la plus développée de toutes les sociétés capitalistes. Aux États-Unis, les grandes sociétés monopolistiques financent les principaux candidats et leurs machines électorales. C'est le cas du le président actuel et les Démocrates, bien que les syndicats américains font leurs mieux pour lutter contre le déséquilibre, qui favorise traditionnellement le parti le plus à droite, le Parti républicain. Le quotidien britannique ajoute que les lobbies religieux fanatiques et aveuglément pro-israéliens exercent également une forte influence, grâce aux personnes fortunées et aux grandes entreprises qui les soutiennent.
De même, des milliardaires et leurs grands groupes économiques ont la mainmise sur les médias de masse, qui produisent et manipulent à leurs tours les flux d'information. Citons par exemple Murdoch et son empire Fox News, farouchement pro-droite. Néanmoins, les monopoles médiatiques imposent l'essentiel de l'agenda politique, sélectionnant les questions à traiter et évacuant les préoccupations des travailleurs, des pauvres, des personnes marginalisées et exclues, et ceux qui soutiennent des agendas politiques alternatives.
Tous ces éléments ne contribuent pas seulement à fermer le débat public, mais réduisent également les différences entre les principaux partis politiques et leurs candidats. Tous adoptent des politiques qui reflètent majoritairement les intérêts du capitalisme monopolistique américain.
Cela ne veut pas dire que les différences qui restent ne sont pas assez importantes pour ne pas exprimer une préférence. La plupart des progressistes, des radicaux, des socialistes et des communistes préféreraient une victoire d'Obama, en dépit de ses concessions honteuses sur l'assurance-santé, sa trahison sur Guantanamo, sur la Palestine et les atrocités des attaques de drone au Pakistan.
Un régime Romney-Ryan s'en prendrait aux droits des femmes, achèveraient la paupérisation des pauvres tout en plongeant le Moyen-Orient dans le chaos le plus total. Mais une victoire d'Obama ne changerait rien à la réalité que les États-Unis sont, selon la caractérisation classique de Lénine, une « démocratie pour les riches ». Peu importe pour que sera le vote du peuple, la classe dominante emportera les élections jusqu'à ce que le capitalisme monopolistique même soit remis en cause, conclut le Morning Star dans son article.
Source: Morning Star
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