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La Birmanie refuse un bureau à l’organisation des pays musulmans

La Birmanie refuse un bureau à l’organisation des pays musulmans
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La Birmanie ne donnera pas son feu vert à une représentation de l'organisation mondiale des pays musulmans (OCI), a indiqué lundi une source à la présidence, alors que des milliers de moines bouddhistes ont protesté contre ce projet ces derniers jours.

« Le président n'autorisera pas l'ouverture d'un bureau de l'Organisation de la conférenceLa Birmanie refuse un bureau à l’organisation des pays musulmans
islamique », a déclaré cette source à l'AFP, indiquant que « ce n'est pas en accord avec la volonté du peuple ».

Des milliers de moines ont manifesté lundi dans plusieurs villes du pays, en protestant contre « cette éventualité », selon les organisateurs.

« Nous ne pouvons pas accepter un bureau de l'OCI ici », a affirmé à l'AFP un moine de Mandalay en charge de l'organisation de la manifestation. « Ni un bureau temporaire, ni un bureau permanent », a-t-il ajouté.

Le dossier est devenu extrêmement sensible dans la société birmane. Dès le début du mois de juin, une minorité musulmane, les Rohingyas, a été victime de violences meurtrières et d’attaques ciblées par des bandes terroristes de bouddhistes extrémistes, les Rakhines, soutenues par les forces de sécurité et l’armée birmanes et sous l'œil bienveillant de la junte au Pouvoir. Tout cela, dans le silence le plus total de la classe média-politique internationale.

Dans un rapport paru le 1er août 2012, Human Rights Watch a pointé du doigt la situation alarmante de la minorité Rohingya en Birmanie. « Plus de 100 000 personnes sont en errance, manquant cruellement d'aide alimentaire, d'un abri et de soins médicaux », a-t-il précisé.

Le mois dernier, l'OCI avait envoyé une délégation dans la région touchée par les violences. Le dernier sommet du groupe, en août à La Mecque (Arabie saoudite) avait décidé de porter le dossier devant l'Assemblée générale de l'ONU.

Cette minorité apatride de la région d’Arakan, à l'ouest de la Birmanie, est considérée ainsi par l'ONU comme l'une des plus persécutées au monde.

Source: Divers

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