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On tire et on pleure : la devise de l’occupant sioniste

On tire et on pleure : la devise de l’occupant sioniste
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Par: Jacob Cohen

Les sionistes aiment bien montrer au monde combien l’occupation les fait souffrir. Car ils ont une bonne âme. Ils ramènent l’attention du monde, non pas vers les victimes de leurs exactions, mais vers eux-mêmes, créatures pures "obligées" de commettre des crimes indignes de leur statut moral. Comme disait Golda Meir : "Nous ne pardonnerons jamais aux Palestiniens de nous obliger à tuer leurs enfants".

Dans un livre noir, l’ONG Breaking the Silence a compilé des témoignages de militaires sur les violences et les violations des droits humains que subissent les enfants palestiniens.

« Les enfants palestiniens sortaient de l’école à la fin de leur journée, rentraientOn tire et on pleure : la devise de l’occupant sioniste directement dans leurs maisons et faisaient beaucoup de bruit avec leurs pétards. C’est absurde, je ne sais pas où notre stupide commandant de bataillon est allé chercher cette idée  : nous avons commencé à chasser les enfants sur nos patrouilles. (…) L’un d’eux était vraiment petit. Peut-être quatre ou cinq ans. Un gamin vraiment tout petit, avec son frère. Peut-être même qu’il était à la maternelle… Et vous vous livrez sur lui à une fouille corporelle. Sur lui et sur son frère, à peine plus âgé. (…) Incroyable. Je me suis senti tellement immoral, je me suis senti tellement inhumain…  » Cette invraisemblable scène se déroule à Hebron. Elle est racontée par un sous-officier de l’armée israélienne. Son témoignage a été recueilli par l’ONG Breaking the Silence (briser le silence), qui collecte, depuis plusieurs années, des récits de militaires ayant servi dans les territoires occupés. Ces milliers d’heures d’entretiens, filmés ou retranscrits, attestent de la barbarie de l’occupation, des crimes de guerre jusqu’à l’humiliation ordinaire que subissent les Palestiniens au passage des check-points.

On tire et on pleure : la devise de l’occupant sionisteDans un nouveau livre noir, l’ONG a compilé des témoignages accablants sur les violences et les graves violations des droits humains dont les enfants palestiniens sont la cible. Suspicion permanente, arrestations arbitraires, maltraitances physiques et même tirs à balles réelles n’épargnent pas les mineurs, selon ces témoignages de militaires israéliens.

«  Ces témoignages éclairent la réalité de la vie quotidienne des enfants palestiniens et d’une jeunesse qui vit sous l’occupation israélienne, écrivent les auteurs de ce rapport. Les témoins dépeignent une routine dans laquelle les mineurs palestiniens, souvent âgés de moins de dix ans, sont traités d’une façon qui fait fi de leur jeune âge. En pratique, ils sont perçus par les soldats et par l’institution militaire comme pouvant être soumis aux mêmes traitements que les adultes. La violence physique, accompagnée de harcèlement et d’humiliations, est souvent exercée contre ces enfants, de façon arbitraire. »

De jeunes vies traumatiséesOn tire et on pleure : la devise de l’occupant sioniste

Au fil des témoignages bruts rassemblés chaque année par Breaking the Silence, les enfants sont omniprésents. Ils subissent, en première ligne, le traumatisme que représente la fouille ou la destruction d’une maison par l’armée israélienne. Un ­capitaine décrit ainsi la terreur d’une jeune fratrie lors d’une perquisition: «  J’entre dans une maison, il y a là une femme (…) Je rentre et je lui demande: “Où est l’homme de la maison?” Personne ne comprend, personne. Puis je vois un matelas recouvert d’une couverture. Des tremblements l’agitent. Et je… je ne sais pas, peut-être qu’il se cache là-dedans. Je demande à mon soldat : “Allez vite voir ce qu’il y a sous le lit” et il essaie de tirer la couverture, et non, c’est… Je les compte, ils sont huit – huit enfants serrés ensemble, morts de frayeur. Ils se cachent les uns derrière les autres, me dévisagent, comme si l’instant d’après j’allais leur faire je ne sais quoi (…) Je suis sorti de là en état de choc.  » Mais que pèse la terreur d’un enfant quand, au nom de la sécurité, on peut tout justifier  ?
Rosa Moussaoui

source: egaliteetreconciliation.fr

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