De nouveaux prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis 28 et 36 jours

Un détenu palestinien en grève de la faim depuis 28 jours a été transféré à l’hôpital de la prison israélienne de Ramla, rejoignant deux autres grévistes depuis 36 jours.

« Omar Abou Chalal ( 55 ans ) a refusé toute nourriture depuis quatre semaines pour protester contre sa détention administrative. Il a été transféré à l’hôpital pénitentiaire de Ramla », a déclaré son avocat Jawad Boulos de la Société des Prisonniers.

Abou chalal, originaire de Naplouse, a rejoint les deux prisonniers Bilal Diab et Thaer Halahla, dans la même chambre. Ces détenus sont en grève de la faim depuis 36 jours.
 

« Le prisonnier Abou Chalal a été transféré de la prison de Majdou à l’hôpital de Ramla suite à une détérioration significative de son état de santé », a indiqué l’avocat.

Lors de sa visite mercredi à l’hôpital de la prison de Ramla, Boulos a révélé que « Halahla souffre de douleurs à l’estomac, d’une malaise optique et d’intenses maux de tête ».

Et d’ajouter : « Diab et Halahla poursuivent leur grève de la faim illimitée pour le 36ème jour consécutif, ce qui affecte gravement leur santé. Les deux prisonniers subissent également une forte pression pour mettre fin à leur grève de la faim ».

Dans une lettre remise à Boulous, les trois détenus ont écrit : « Nous sommes aux côtés de ceux qui nous soutiennent. Nous voulons la liberté et nous considérons votre soutien comme une nourriture qui nous donne de la force et de la détermination ».

« Nous saluons la militante Hanaa Chalabi qui a continué sa grève de la faim et qui a suivi ce que Khader Adnan a commencé », ont-ils ajouté.

Chalabi, âgée de 29 ans, a jeûné pendant 43 jours avant d’accepter un accord avec les autorités pénitentiaires israéliennes. L’accord prévoyait de libérer Hanaa, qui est originaire de Jénine, mais de la déporter vers la bande de Gaza pendant trois ans, avant qu’elle ne puisse rentrer chez elle.

La grève de la faim d’Adnan a duré 66 jours jusqu’à ce que les autorités israéliennes aient accepté de le libérer au début avril. Il n’avait été inculpé d’aucun crime.

Les grèves de la faim ont attiré l’attention internationale sur la politique criminelle de l’entité sioniste consistant à détenir des Palestiniens sans charge ni procès. cette politique a été appliquée sur des milliers de Palestiniens depuis 1967.

Près de 300 Palestiniens, dont une vingtaine de députés, sont actuellement emprisonnés dans les prisons israéliennes sans être jugés.

Source : Divers