Palestine occupée : 190 enfants souffrent dans les geôles israéliennes
« Les autorités de l’occupation sioniste détiennent près de 190 enfants palestiniens, dans des circonstances semblables à celles des prisons pour les adultes, en termes de lieux d’incarcération, de cruauté, du traitement inhumain, de mauvaise nutrition et de négligence médicale », a indiqué le ministère palestinien des prisonniers.
Dans un rapport publié le 5 avril qui marque la « Journée de l'enfant palestinien », le bureau des statistiques du ministère a souligné que les autorités israéliennes ont mené des arrestations individuelles ou collectives, aléatoires ou organisées.
« Les forces de l'occupation ont arrêté depuis 1967 plusieurs dizaines de milliers d'enfants. De même, plus de 9000 enfants âgés de moins de dix-huit ans ont été kidnappés depuis le 28 septembre 2000 jusqu’à présent lors de 75 000 opérations d’ arrestations », précise le rapport.
Selon le bureau, « des centaines de prisonniers qui avaient été arrêtés comme des enfants ont dépassé l’âge de l'enfance tout en restant encore dans les prisons sionistes ».
Le rapport a braqué la lumière sur les divers types de tortures, physique ou psychologique, que subissent les enfants palestiniens, et également sur les mesures et les mécanismes inhumains utilisés par leurs geôliers.
« Les autorités israéliennes traitent les enfants détenus avec une barbarie incomparable : les enfants sont soumis à la torture, la pression et le chantage lors de l'enquête. Les mains enchaînés, les yeux bandés, abusés, roués de coups, soumis à des chocs électriques, contraints de rester debout nus ou presque nus dans le froid et le chaud », ce sont quelques images qui illustrent la brutalité de l’ennemi sioniste.
De plus, ces enfants palestiniens sont privés de leur droit à l'éducation et de poursuivre leur éducation de base, « ce qui affecte négativement leur avenir », a-t-il ajouté.
Et de conclure : « les tribunaux leur imposent de longues peines atteignant un certain temps l’emprisonnement à la perpétuité pour une ou plusieurs fois ».
Source : CPI