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Pourquoi Haitham El-Maleh et les Kurdes se sont-ils retirés de la conférence de l’opposition syrienne à Istanbul ?

Pourquoi Haitham El-Maleh et les Kurdes se sont-ils retirés de la conférence de l’opposition syrienne à Istanbul ?
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Les chefferies du Qatar et de l'Arabie Saoudite prodiguent les fonds à leurs alliés des opposants syriens, les appelants à unifier leurs rangs, l'opposition étant leur seul prétexte restant à ces deux pays pour renverser le régime en Syrie. Pourtant, les flux des fonds qataris et les efforts politiques turcs et occidentaux sont emportés par le vent, au sein d’une opposition syrienne déchirée par les dissensions intérieures. Les dissensions intérieures se sont transformées en conflits sur l'argent, sur le pouvoir, sur les titres et sur la reconnaissance de l'identité nationale pour les kurdes Syriens. En effet, les partis réunis sous l'égide du Conseil national kurde ne sont que des petits groupes, n'ayant pas, sur le plan de la représentation, le même poids de l'Union démocratique kurde dans la commission syrienne de coordination, qui a refusé à son tour de participer à la conférence d'Istanbul, publiant des communiqués à cet égard.

Des sources turques et kurdes informées ont révélé à Alintiqad la réalité des dissensions qui ont précédé la tenue de la conférence de l'opposition syrienne à Istanbul, et qui sont survenues durant son déroulement, dévoilant les raisons qui ont poussé certaines parties à quitter la conférence.

Premièrement, Haitham Al-Maleh s'est retiré de la conférence, sous le prétexte de ne pas répondre àPourquoi Haitham El-Maleh et les Kurdes se sont-ils retirés de la conférence de l’opposition syrienne à Istanbul ? ses demandes. M. Maleh, se déclare être le premier opposant en Syrie, et ne cesse d'appeler à le nommer comme le seul et unique chef des opposants syriens et le futur président du pays. Au début de la conférence, il a demandé que le président de la conférence soit désigné selon le critère de l'âge, et non pas à l'avance. Sa demande était refusée, et il a également réclamé la participation de toutes les personnes présentes, et non pas seulement celle du CNS, à la préparation de la déclaration finale et des documents officiels relevant de la conférence. La deuxième demande étant rejetée aussi,

M. Maleh a quitté la salle en déclarant son retrait. Ses collègues dans la Coalition syrienne qui l'ont déjà soutenu lors de la conférence de Tunis sont restés, déclarant à leur tour leur scission du CNS. "La cause du retrait du Conseil national kurde, formé des différentes factions kurdes est l'absence de référence à la résolution de la question kurde en Syrie dans la conférence, conformément à la volonté turque", ont déclaré les sources. "Bourhan Ghalyoun et les membres des Frères musulmans ont essayé de convaincre les Kurdes de ne pas faire état de leurs demandes au cours de la conférence", ont-elles expliqué. Cependant, les factions kurdes ont refusé parce le "CNS ne doit pas se conformer aux décisions et aux volontés turques", selon leurs termes.

"Les kurdes se sont rendus compte qu'il y a une décision turque de les marginaliser et de négliger leurs demandes dans la conférence", ont-elles précisé. Cette décision s'est manifestée par la prise de parole à des personnes qui n'ont rien à voir avec les Kurdes, comme Abd El-Samad Sida, membre du Conseil d'Istanbul. Ainsi, les représentants du Conseil national kurde se sont retirés aussi. Des sources arabes à Paris ont dévoilé à notre site que le but de tenir la conférence de l'opposition syrienne avant la conférence des "Amis de la Syrie", est la tentative turco-qatarie d'assurer le taux le plus élevé de représentation des opposants syriens à la conférence des "Amis de la Syrie". Les deux pays veulent s'assurer de la présence d'opposants syriens laïques et indépendants du CNS dans la conférence des "Amis de la Syrie", puisque le CNS est accusé de se soumettre aux ordres turco-qataris, et de recevoir des fonds du Qatar et de l'Arabie saoudite, ainsi que de réunir un grand nombre de salafistes dans ses rangs. "La vraie raison de la tenue de la conférence est d'organiser une réconciliation entre le CNS d'une part, et Ammar Al-Qarbi et Abd El-Razak Eid et le reste des responsables de la déclaration de Damas, d'autre part. Ammar Al-Qarbi et Abd El-Razak Eid sont attendus à la conférence, ainsi que le Cheikh Ahmad El-Sayasna, l'imam de la mosquée omarite à Deraa, pour assurer la présence d'une personnalité imminente de Hourane", ajoutent les sources.

Source : Alintiqad - traduit par : moqawama.org

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