Gaza: 6 captifs «israéliens» libérés samedi et 4 corps restitués jeudi, le Hamas rejette désarmement ou retrait

Par AlAhed avec agences

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé mardi soir son rejet du désarmement de la résistance ou de son retrait de Gaza, soulignant que tout arrangement concernant l’avenir de la bande de Gaza sera basé sur un «consensus national» palestinien.

Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, a affirmé dans un communiqué que «la condition posée par l’occupation de retirer le Hamas de la bande de Gaza est une guerre psychologique ridicule».

«Le retrait de la résistance de Gaza ou son désarmement sont inacceptables», a-t-il ajouté.

«Consensus national»

Et de souligner: «Tout arrangement concernant l’avenir de la bande de Gaza se fera par consensus national».

Les négociations sur la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu entre «Israël» et le Hamas, censée débuter le 2 mars, vont commencer «cette semaine», a annoncé mardi le «ministre israélien des affaires étrangères», Gideon Saar, qui a, par ailleurs, exigé «une démilitarisation totale» de la bande de Gaza.

Concernant la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu actuel, M. Qassem a déclaré: «Samedi (prochain), nous assisterons à l’une des réalisations du peuple palestinien: la libération des geôles de l’occupation de plusieurs prisonniers condamnés à la prison à vie et à de longues peines».

Six captifs seront libérés samedi et quatre corps restitués jeudi

Le Hamas libérera samedi six captifs «israéliens» en vie retenus dans la bande de Gaza et restituera les corps de quatre autres jeudi, a annoncé Khalil Al-Hayya, négociateur en chef du mouvement de résistance palestinien.

Le «gouvernement israélien» a confirmé la conclusion d’un accord en ce sens.

M. Qassem a en outre ajouté que «le Hamas est pour une deuxième phase des négociations au cours de laquelle tous les prisonniers israéliens restants seront libérés dans le cadre d’un accord conduisant à un cessez-le-feu permanent et à un retrait complet israélien de la bande de Gaza».

L’avenir de la bande de Gaza est une «question palestinienne», juge le Qatar

Dans le même contexte, Majed Al-Ansari, porte-parole du ministère des affaires étrangères qatari, a affirmé mardi que ce qui se passera dans la bande de Gaza après la guerre est «une question palestinienne».

«La question de savoir qui représente officiellement les Palestiniens et quels groupes doivent être présents dans la sphère politique» relève des Palestiniens eux-mêmes, a-t-il déclaré, en réponse à une question sur la volonté d’«Israël» d’«éradiquer» le Hamas, au pouvoir dans l’enclave.

«Ce n’est pas à nous ni à d’autres de répondre à cette question», a insisté le diplomate qatari, dont le pays joue le rôle de médiateur entre «Israël» et le Hamas.