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Migrants à Guantanamo: Des associations poursuivent l’administration Trump

Migrants à Guantanamo: Des associations poursuivent l’administration Trump
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Par AlAhed avec AFP

Plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme et des réfugiés ont intenté une action en justice contre l'administration du président américain Donald Trump, afin d'avoir accès aux migrants détenus sur la base de Guantanamo à Cuba, selon un communiqué publié mercredi 12 février.

L’American Civil Liberties Union (ACLU), le Center for Constitutional Rights et l’International Refugee Assistance Project (IRAP) ont intenté cette action en justice au nom de plusieurs personnes, dont des membres de familles de migrants détenus à Guantanamo, et de quatre associations de services juridiques.

En envoyant des migrants «sur une île isolée des avocats, de (leurs) familles et du reste du monde, l’administration Trump montre que l’État de droit ne signifie rien pour elle», selon Lee Gelernt, de l’ACLU, citée dans le communiqué.

Donald Trump, qui a lancé une vaste offensive anti-immigration dès les premières heures de son retour au pouvoir, a annoncé la semaine dernière son projet choc de créer un centre géant de rétention pour 30.000 migrants à Guantanamo, connue pour être une prison militaire ouverte après les attentats du 11-Septembre 2001.

Le président républicain a promis d’envoyer les «criminels» à Guantanamo et son gouvernement considère comme tels aussi bien les personnes condamnées que celles qui sont entrées aux États-Unis sans visa ni autorisation.

«Un dangereux précédent»

Les organisations dénoncent le fait que l'administration Trump n'a pas donné d'informations sur la durée de la détention des migrants à Guantanamo, des conditions de cette détention, et s'ils pourront communiquer avec leurs familles et leurs avocats.

 «La détention de migrants à Guantanamo menace de créer un dangereux précédent dans lequel le gouvernement américain pourrait transférer systématiquement les demandeurs d'asile vers des installations offshore», a condamné Javier Hidalgo, directeur juridique de l'organisation RAICES, cité dans le communiqué.

Le président américain a déclaré par le passé qu'il enverra les «criminels récidivistes», dont des citoyens américains, vers d'autres pays, comme le Salvador, qui ont proposé de les accueillir. Une mesure qui pourrait être retoquée par les tribunaux.

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