Génocide à Gaza : Avec 14 222 disparus désormais présumés morts, le bilan s’élève à près de 62 000 martyrs
Par AlAhed avec sites web
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré que le bilan des martyrs dus à la guerre génocidaire israélienne dans le territoire assiégé s’élève à 61 709.
Salama Marouf, chef du bureau des médias, a publié ce chiffre dimanche 2 février, en ajoutant les 14 222 disparus désormais présumés morts aux 47 487 corps déjà transférés dans les hôpitaux.
S’adressant aux journalistes à l’hôpital al-Shifa, il a déclaré que les victimes comprenaient 17 881 enfants, dont 214 nouveau-nés.
Il a également noté que plus de 38 000 enfants palestiniens étaient devenus orphelins à cause de l’offensive israélienne contre Gaza.
« Plus de 6 000 Palestiniens ont été arrêtés par les forces israéliennes et des dizaines d’entre eux ont été torturés à mort en détention », a-t-il ajouté.
« Plus de 2 millions de Palestiniens ont été déplacés de force, et beaucoup ont été contraints de déménager plus de 25 fois en raison de l’absence de services essentiels. »
Dans le même temps, le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a averti que les besoins à Gaza étaient « immenses ».
« Tout espoir de rétablissement nécessitera une réponse humanitaire à grande échelle, avec la collaboration de toutes les agences », a-t-il déclaré dans un message publié sur X.
Plus de corps retrouvés
L’agence de presse turque Anadolu a rapporté que des équipes de la Défense civile palestinienne dans la bande de Gaza auraient retiré, ce lundi 3 février, les restes de 20 Palestiniens tués par "Israël" au cours du génocide dans le territoire sous blocus.
Les corps ont été récupérés dans des tas de sable sur un terrain vide près d’une école-abri détruite dans la ville de Cheikh Zayed, au nord de Gaza, selon le rapport.
Certains corps ont été retrouvés dans un état de décomposition et de démembrement, tandis que d’autres étaient réduits à quelques os.
Après avoir échoué à atteindre ses objectifs déclarés dans le territoire assiégé dont la libération des captifs israéliens et l’élimination du Hamas, et ce, au cours d’une guerre génocidaire de 15 mois, l'entité israélienne a été contrainte d’accepter un cessez-le-feu à Gaza.
"Tel-Aviv" a accepté les conditions de négociation de longue date du Hamas dans le cadre de la trêve de Gaza, qui a été mise en vigueur le 19 janvier. Depuis lors, "Israël" a violé à plusieurs reprises l’accord de cessez-le-feu.