noscript

Please Wait...

Gaza: Après un retard d’«Israël», 110 prisonniers palestiniens enfin libérés

Gaza: Après un retard d’«Israël», 110 prisonniers palestiniens enfin libérés
folder_openPalestine access_timedepuis 3 heures
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec sites web

Après un retard de la part de l’entité «israélienne», 110 prisonniers palestiniens ont été enfin libérés Jeudi le 30 janvier dans le cadre du troisième lot de l’accord d’échange de prisonniers entre l’ennemi «israélien» et le Hamas.

Le mouvement de résistance palestinien a respecté son engagement en libérant une soldate et deux colons «israéliens», ainsi que cinq ressortissants thaïlandais, marquant ainsi le troisième cycle d’échange de prisonniers.

Suite à cette mesure prise par le Hamas, «Israël» a libéré 110 prisonniers palestiniens, dont 30 mineurs.

Selon les données communiquées par l’organisation qui défend les droits des prisonniers palestiniens, parmi les 110 prisonniers palestiniens, 32 individus avaient été condamnés à des peines de réclusion à perpétuité. En outre, 48 autres prisonniers purgeaient des peines de prison de diverses durées.

Parmi eux figure également Zakaria al-Zoubeidi, responsable des opérations de résistance contre l’occupation israélienne et ex-leader local de la branche armée du Fatah. Il faisait le V de la victoire dans un bus emmenant les prisonniers libérés à Ramallah en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par «Israël» depuis 1967, selon des images de télévision.

Retard «israélien»

Des prisonniers libérés ont été également transférés à Gaza ou à l’est d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est).

Dans un communiqué ultérieur, le «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu, avait annoncé la suspension du processus de libération des Palestiniens jusqu’à nouvel ordre, justifiant cette décision sous prétexte que la libération des derniers captifs s’était effectuée dans des conditions qu’il a qualifiées de «chaotiques».

«Tout comme ils ont retardé la libération de nos prisonniers, nous retarderons également la libération des prisonniers palestiniens», a déclaré un responsable «israélien», cité par la Radio militaire sioniste.

Célébrations interdites

Selon les médias palestiniens, les forces d’occupation ont imposé des mesures répressives contre les parents et proches des prisonniers libérés pour les empêcher de célébrer ces moments.

Des bulldozers ont été déployés sur la route menant de la prison d’«Ofer» à la localité de «Beitunia», à l’ouest de Ramallah, pour empêcher les gens d’accueillir les prisonniers.

Pendant la progression des bus, des gaz lacrymogènes ont été largués sur les bords des routes.

Mais dans la ville de Ramallah, les gens étaient au rendez-vous pour les accueillir.

Dans la ville d’al-Khalil (Hébron), où des patrouilles militaires circulaient dans les rues pour empêcher toute forme de célébration, des soldats «israéliens» sont entrés dans la maison familiale du mineur libéré Ahmad al-Faroukh et ont cassé les chaises placées dans l’entrée pour accueillir les gens qui viennent participer aux célébrations.

Au cours des six prochaines semaines, le Hamas prévoit de libérer 33 captifs «israéliens». En contrepartie, près de 2.000 prisonniers palestiniens seront relâchés des prisons israéliennes.

Lors des deux précédents échanges, le Hamas a procédé à la libération de sept captifs «israéliens» en contrepartie de 290 prisonniers, dont la majorité sont des Palestiniens, à l’exception d’un individu d’origine jordanienne.

Une quatrième phase d’échange, prévu pour samedi prochain, porte sur la libération de trois hommes «israéliens», comme l’a indiqué le Bureau de Netanyahu.

Comments

//