Gaza: Dix soldats «israéliens» tués en deux semaines à Beit Hanoun
Par AlAhed avec sites web
«Dix soldats israéliens ont été depuis le début de l’opération militaire récente à Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza, il y a environ deux semaines», a rapporté jeudi le journal «israélien» «Yediot Ahronot».
Cela survient dans un contexte où les opérations «israéliennes» de destruction continuent, visant des bâtiments résidentiels à Jabaliya, Beit Lahia et la ville de Beit Hanoun, à l’extrême nord de la bande de Gaza, un territoire assiégé qui subit un génocide depuis plus de 15 mois.
Lundi dernier, l’armée d’occupation «israélienne» a annoncé, lundi la mort de deux militaires, dont un officier au grade de capitaine, et deux autres blessés «gravement» lors des combats dans le nord de Gaza.
Depuis le début de l’invasion terrestre «israélienne» du nord de Gaza le 5 octobre 2024, plus de 40 officiers et soldats ont été tués et des dizaines d’autres blessés, selon «Yediot Ahronot».
Le bilan des militaires «israéliens» tués depuis le début de la guerre d’extermination à Gaza, le 7 octobre 2023, s’élève à plus de 831, dont 392 militaires depuis le début de l’invasion terrestre du secteur le 27 octobre 2023.
Le nombre de blessés s’élève à plus de 5578 militaires, dont 2529 soldats depuis le début de l’invasion terrestre, selon les dernières statistiques de l’armée «israélienne» publiées sur son site officiel.
Depuis le début de la guerre d’extermination contre le peuple palestinien à Gaza le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation a ciblé le secteur de la santé, bombardé et assiégé les hôpitaux, les menaçant de les évacuer, et a empêché l’entrée de fournitures médicales, en particulier dans les régions du nord du secteur, qu’elle a à nouveau envahies le 5 octobre dernier.
Avec le soutien des États-Unis et sous les yeux du monde entier, la guerre d’extermination «israélienne» à Gaza a fait plus de 155 000 martyrs et blessés palestiniens, dont la majorité sont des enfants et des femmes, plus de 11 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées, constituant l’une des pires catastrophes humanitaires mondiales.